
Le succès actuel de la franchise pousse un nombre croissant d’entrepreneurs à adopter ce mode de fonctionnement. Pour financer son affaire, le futur franchisé peut recourir au financement participatif, lui aussi en plein essor. En 2016, ce sont 629 M€ qui ont été collectés sur les plateformes françaises.
Même si les banques continuent à jouer leur rôle de financeur auprès des PME, leurs critères ne sont pas plus souples. Pour des sommes importantes, il peut donc s’avérer compliqué pour certains d’obtenir les fonds nécessaires.
Le crowdfunding se présente alors comme une alternative simple et souple pour réunir rapidement la somme nécessaire. Il peut également compléter un crédit professionnel classique lorsque le montant accordé ne couvre pas l’intégralité des besoins.
En effet, le futur dirigeant d’entreprise peut solliciter jusqu’à un million d’euros par période de 12 mois pour sa société.
Pour soumettre son projet, il doit se tourner vers les plateformes spécialisées dans le financement d’entreprises sous forme de prêts. Lendopolis, fondée par le créateur du site KissKissBankBank et Unilend sont deux des acteurs majeurs sur ce secteur. Si le chef d’entreprise est prêt à ouvrir son capital, Anaxago ou Dropcapital proposent un financement via la prise de participation.
Selon la Fédération Française de la Franchise (FFF), le futur franchisé qui recourt au crowdfunding doit au préalable réclamer « une analyse de l’enseigne, de son modèle économique, sa relation contractuelle, la rentabilité des franchisés existants ». Si le réseau choisi est encore récent, la plateforme de prêt effectue en plus une étude approfondie de la pertinence du concept du franchiseur, de son business model et de son réel savoir-faire.
Si l’entrepreneur opte pour la prise de participation pour son financement, l’accompagnement de la plateforme est complet. Elle l’aide notamment dans sa communication avec les actionnaires lors de la rédaction des contrats. Plusieurs points sont cruciaux en la matière : valorisation des titres, sortie des actionnaires, remboursement des titres, option d’achat à prix déterminé.