Le développement du crowdfunding en France continue sur sa lancée

 Concept du crowdfunding

Le crowdfunding ne cesse d’évoluer et s’ouvre à des domaines de plus en plus variés (dons, obligations, prêts…). De plus en plus de fintechs et de PME s’orientent par exemple vers ce mode de financement pour réaliser leurs projets. Le crowdlending figure d’ailleurs parmi les aspects du crowdfunding qui affiche une importante progression (46 % sur un an). Le baromètre du Financement participatif en France rapporte notamment qu’en 2016, les sommes levées auprès de financeurs particuliers sous forme de prêt aux PME ont dépassé les 100 millions d’euros.

Les différentes formes de financement participatif

Le crowdlending figure parmi les grandes familles du financement participatif, avec le don et le crowdequity (financement en capital).

Important Il offre à un internaute la possibilité de financer le projet de son choix, sous la forme d’un prêt, via une plateforme dédiée.

La somme octroyée peut être rémunérée, et ainsi faire valoir des intérêts. Il est aussi possible de soutenir un projet d’entreprise sans contrepartie financière. Ce que le jargon désigne comme un prêt solidaire.

Ces dernières années, les plateformes de crowdfunding se sont multipliées, ainsi que les produits disponibles pour ne citer que le développement du financement participatif en obligations.

Important Par ce biais, les épargnants participent à une campagne de financement en plaçant la somme qu’ils souhaitent investir.

Lorsque le montant demandé est atteint, l’entreprise emprunteur émet des obligations, qui permettront aux investisseurs de percevoir des intérêts en plus du remboursement du capital.

Important Cette forme de financement participatif offre l’avantage de la sécurité pour le financeur.

En effet, le taux de rémunération du prêt est connu à l’avance, lors de l’acquisition de l’obligation. Il offre ainsi un excellent compromis entre le crowdequity et le crowdlending.

Une tendance à la spécialisation

Les plateformes tendent également à se spécialiser, et s’adressent à des acteurs bien définis (immobilier, collectivités locales, développement durable…). C’est le cas par exemple du prêt entre particuliers.

Ce type de crowdfunding permet à des personnes physiques d’emprunter via une plateforme dédiée. Également désigné « crédit sans banque », il constitue une alternative aux prêts institutionnels.

Il y a aussi le crowdfunding immobilier. Dans ce cas, la plateforme met en relation les investisseurs particuliers qui souhaitent faire fructifier leurs argents avec les promoteurs qui ont besoin de fonds pour financer leurs projets.

Pour l’investisseur, le rendement annuel proposé se situe en moyenne autour de 7,5 % avant impôts. Pour le promoteur, ce mode de collecte permet de mobiliser des fonds importants et ainsi d’accélérer le développement de ses projets.

Certaines plateformes se spécialisent par ailleurs dans les énergies renouvelables, d’autres, dans le développement des collectivités locales.

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