Les principaux modes de financement alternatif

 Crowdfunding

Ces dernières années, le crowdfunding ou financement participatif a connu un essor considérable. En 2016, les sommes levées par l’ensemble des plateformes françaises – qui se montent à plus de 230 millions d’euros – ont connu une hausse de 40 % par rapport à l’année précédente. De quoi attiser la convoitise des grands groupes bancaires. C’est le cas par exemple de La Banque Postale qui vient d’acquérir 100 % du capital de la plateforme KissKissBankBank et ses deux filiales Hellomerci et Lendopolis pour un montant non communiqué.

Le don, le crowdlending et le crowdequity

Le rachat de KissKissBankBank par La Banque Postale est une occasion de faire le point sur ce mode de financement alternatif. En effet, le marché français compte une multitude de plateformes de crowdfunding.

L’Orias, l’organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance, recense plus de 70 sites de financement participatif en 2016. Il est notamment possible de les classer en trois grandes catégories, selon le type de financement proposé.

Il y a les plateformes de don, permettant aux particuliers de financer un projet (social, entrepreneurial, artistique, etc.) avec ou sans contrepartie.

Le contributeur bénéficie simplement dans ce dernier cas de la reconnaissance du porteur de projet. Ce type de crowdfunding peut aussi s’apparenter à un système de prévente. Le donateur reçoit alors le produit dont il a financé la réalisation.

Le crowdlending constitue le deuxième type de financement participatif. Il s’agit pour les contributeurs de prêter de l’argent à des entreprises ou à des particuliers, avec la possibilité de percevoir des intérêts. Les sommes prêtées sont remboursées progressivement. Les projets solidaires ne permettent cependant pas de toucher des intérêts.

Enfin, il y a le crowdfunding en equity. Ce mode de financement permet aux particuliers de prendre des parts dans le capital des entreprises porteur de projet. Ainsi, l’argent ne peut être récupéré qu’à la revente des parts. Il est toutefois possible de toucher des dividendes.

De multiples variantes

On peut aussi distinguer les plateformes en fonction des types de projets qu’elles privilégient. Outre les plateformes généralistes, certaines plateformes se spécialisent dans des secteurs bien définis (agriculture, projets à visée sociale, etc.).

Par ailleurs, il y en a qui ne financent que des projets régionaux, alors que d’autres interviennent à l’échelle nationale.

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