Après la création de la version française de son site en français en février dernier, GoFundMe a officiellement démarré ses activités dans l’Hexagone le mois dernier. Ce marché présente un potentiel important pour la société américaine de financement participatif, d’autant qu’en France, les internautes ont déjà l’habitude du don, comme le prouvent les 4 milliards d’euros collectés en 2016.
Important Depuis sa création en 2010, GoFundMe a réussi à se constituer une communauté de 40 millions de donateurs répartis dans environ 150 pays.
Cet acteur du crowdfunding est spécialisé dans les campagnes à caractère urgent ayant pour objectif de répondre à des besoins relatifs à des soins médicaux, une aide humanitaire (aux réfugiés, aux victimes du terrorisme, etc.)
En guise de rémunération, une commission fixe de 5 % est retenue sur chaque cagnotte. En sus, la plateforme prélève 2,5 % au titre de frais sur le paiement et les actions anti-fraude.
En effet, parmi les nombreuses campagnes mises en ligne sur GoFundMe, les tentatives d’escroquerie ne manquent pas. Selon ses dirigeants, sur les quelques 2 millions de levées de fonds réalisées en 7 années d’existence, le taux de campagnes frauduleuses est de l’ordre de 0,1 %.
Afin d’identifier et se prémunir de ces pratiques malveillantes visant à abuser les contributeurs, la plateforme met en œuvre plusieurs processus de contrôle. Son équipe compte par ailleurs un groupe de data scientist ayant pour mission d’automatiser ces mécanismes.
Dans le cadre de sa politique d’expansion européenne, GoFundMe mise beaucoup sur l’Hexagone, déjà connue pour le succès de plateformes telles que KissKissBankBank, Leetchi ou Le Pot Commun.
Le démarrage a été satisfaisant pour l’entreprise américaine de crowdfunding. Au cours de la période de pré-lancement, elle a réussi à lever un total d’un million d’euros auprès de 50 000 donateurs. L’objectif de campagnes actives fixé pour la France cet été est fixé à 1 000.