Le financement participatif gagne du terrain en France

Crowdfunding

Solution de financement alternatif, le crowdlending se développe à une vitesse grand V sur le marché hexagonal. Lendix, le leader français du financement participatif, a connu une forte croissance de ses activités en 2016. Le volume de ses prêts a dépassé les 45 millions d’euros, contre 11,3 millions en 2015. La jeune plateforme prévoit de développer ses activités par une approche transfrontalière en s’installant en Italie et en Espagne.

Un mode de financement qui séduit de plus en plus

Véritable paradoxe : alors que les taux proposés par les banques atteignent des niveaux historiquement bas, le financement participatif connaît un grand succès, et ce, malgré des taux élevés (6 à 7%).

Pour Olivier Goy, fondateur et président du directoire de Lendix, cela s’explique par la rapidité du traitement des dossiers :

Les entreprises ont une réponse en 48 heures et disposent du cash en une semaine, contre un mois à un mois et demi auprès d'une banque.

Olivier Goy

Qui plus est, contrairement aux prêteurs traditionnels, la plupart des plateformes de crowdlending n’exigent aucun apport personnel :

Les banques prêtent à des taux très bas, mais en contrepartie elles veulent une caution, un nantissement et n'aiment pas trop financer de l'immatériel, ou une machine qui sera installée dans un autre pays.

Autre avantage pour les entreprises qui souhaitent solliciter un crédit professionnel : après la validation du dossier, le prêt est garanti.

Le marché français est en pleine croissance

Le marché français du crowdlending se porte à merveille. Selon les derniers chiffres, ce secteur poursuit son essor avec 83 millions d’euros collectés en 2016, soit 2,6 fois plus que le volume réalisé en 2015. Ce fonds a permis le financement de 651 projets.

Tête d’affiche de ce créneau, la jeune fintech Lendix représente une part de marché de plus de 50 %. En 2016, elle a accordé 45,3 millions d’euros de prêts. Pour cette année, elle s’est fixé un objectif ambitieux en visant les 125 millions d’euros. Elle projette également de se développer à l’international et cible le marché espagnol et italien. L’objectif étant d’y collecter une quinzaine de millions d’euros pour 2017.

Lendix ambitionne également de lancer des prêts transfrontaliers. Olivier Goy de préciser qu’à travers cette approche paneuropéenne,

Un investisseur français pourra participer au financement d'un projet espagnol et vice-versa.

Olivier Goy

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