La recherche de financement alternatif, c’est-à-dire en dehors du circuit bancaire, se développe en France. Le marché connaît une forte croissance.
Apparu aux États-Unis, le crowdfunding se présente aujourd’hui comme une solution de financement alternative pour ceux qui veulent investir dans un projet (monter une PME, etc.) ou collecter des fonds. Il affiche une croissance plus forte dans les pays anglo-saxons.
En 2015, il pèse 4,412 milliards d’euros au Royaume-Uni, et présente un volume de 33,6 milliards d’euros en Amérique du Nord. D’après un spécialiste du secteur, ceci peut s’expliquer, culturellement, par le goût plus prononcé des Anglo-saxons pour le risque. L’Asie demeure quant à elle le marché le plus important du crowdfunding, avec un volume de 94,6 milliards d’euros.
En Europe, d’après le rapport annuel publié par l’université de Cambridge en collaboration avec le cabinet KPMG, entre 2014 et 2015, le financement participatif affiche une croissance de 92 %. Il représente un volume de 5,431 milliards d’euros, dont 4,348 milliards rien qu’en Royaume-Uni.
Les startups, les PME et les entreprises de toute taille n’hésitent plus à solliciter ce mode de financement pour stimuler leur croissance. En Europe continentale, en termes de volume, la France occupe la première place du marché avec 319 millions d’euros échangés, suivie par l’Allemagne et les Pays-Bas (respectivement 249 millions et 111 millions d’euros), devant les pays scandinaves avec 104 millions d’euros.
En France, le financement alternatif affiche une croissance de 318 % entre 2013 et 2015. Le prêt des particuliers constitue la part la plus importante du marché (42 %). L’investissement en capital affiche la plus forte croissance (+298 % en deux ans). Le crowdlending et les dons sont moins dynamiques, avec un volume respectif de 28 millions d’euros et 48 millions d’euros.
