
Le crowdfunding peut prendre la forme d’un don (avec ou sans contrepartie), d’une prise de participation au capital d’entreprises (equity-based) ou d’un prêt. Dans ce dernier cas, on parle de crowdlending.
Auparavant, seules les banques pouvaient prêter de l’argent à une entreprise. Mais grâce aujourd’hui aux plates-formes de crowdlending, littéralement « prêt par la foule », n’importe qui peut financer des entreprises ayant des besoins en capitaux, qui sont le plus souvent des start-ups en phase d’amorçage.
Pour les particuliers, c’est donc un bon moyen de faire fructifier leurs économies et de viser un rendement plus élevé que celui des produits d’épargne classiques, tels que le livret A.
Attention toutefois, comme pour n’importe quel investissement, le crowdlending comporte des risques, notamment celui de perdre son argent en cas de faillite de l’entreprise financée.
C’est pourquoi il faut s’informer soigneusement avant toute décision d’investissement (nature et faisabilité du projet, réputation de l’entreprise porteuse, taux de défaillance du secteur…).
Du point de vue fiscal, il s’agit de placements à revenus fixes. Les intérêts générés sont donc imposables au taux forfaitaire de 24 % majoré des prélèvements sociaux de 15,5 %, et auxquels il faut ensuite appliquer le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Investissement très risqué, mais avec des gains potentiellement élevés, l’equity-based consiste à entrer dans le capital d’une jeune entreprise via la souscription d’actions, de parts, avec un ticket d’entrée compris entre 500 euros et 1 000 euros.
Le capital investi est bloqué pendant plusieurs années, et ne pourra être récupéré qu’en cas de revente de l’entreprise ou du rachat de ses parts. Là encore, l’investisseur court le risque de tout perdre si les choses tournent mal.
Le « Donation-based crowdfunding », ou financement par le don, est la forme la plus répandue de crowdfunding.
Son principe est simple. Via des plates-formes de financement participatif classiques, l’internaute soutient le projet de son choix en apportant une contribution financière (de quelques dizaines à des centaines d’euros) et reçoit en retour une contrepartie allant d’une simple carte de remerciement à des échantillons du produit commercialisé.
Bien entendu, le don ne sera pas remboursé. Fiscalement avantageux, il permet de bénéficier d’une déduction d’impôt de 66 % sur le revenu.