État des lieux favorables au crowdfunding immobilier en 2016

etat du financement immobilier en 2016

Le crowdfunding gagne tous les secteurs d’activités et la pierre n’échappe pas à la règle, même si certaines difficultés spécifiques à la profession doivent être mieux appréhendées.

Un rendement de 10 %

En confirmant le remboursement de plusieurs campagnes de levée de fonds, la plateforme de financement participatif Wiseed, spécialisée dans l’immobilier, témoigne que les investisseurs ont eu raison de se lancer dans ce type d’opérations.

Non seulement ils ont récupéré leurs capitaux, mais le rendement moyen de ces programmes dépasse les 9 % par an sur une durée d’immobilisation moyenne de 14,3 mois. C’est ainsi qu’un programme immobilier d’une vingtaine de logements à côté de Bordeaux vient d’être remboursé avec un rendement de 10 %, pour une mise de fond en août 2015.

Depuis 2011, la plateforme Wiseed a remboursé 11 projets immobiliers, sur les 60 qu’elle a financés, restituant ainsi aux épargnants plus de 4 millions d’euros. Au total, elle a donc participé au financement de près de 2200 logements en France.

Wiseed revendique d’être la plateforme qui a remboursé le plus grand nombre de projets immobiliers en France, devant sa concurrente, Anaxago.

Des retards sans grosses conséquences

L’analyse de ces remboursements, qui clôturent ces opérations de crowdfunding immobilier, montre tout de même quelques difficultés à respecter les engagements de départ, notamment en matière de délai. Certains projets ont rencontré des aléas de commercialisation ou des retards dans les travaux, heureusement sans conséquences désastreuses pour les investisseurs.

C’est ainsi que la construction du siège régional d’Albi pour ERDF a connu 2 mois de retard dans ses travaux, suite à des intempéries durant l’hiver. Mais finalement, tout s’est bien terminé après 23 mois et un remboursement au taux annoncé de 9 % par an.

Il n’est que trop conseillé aux investisseurs de bien vérifier les compétences des promoteurs en charge des projets immobiliers. De même, le montage financier de ces opérations doit pouvoir absorber les surcoûts liés à des retards d’exécution ou de vente des logements, sans mettre en danger la rentabilité du placement. Le principe du financement participatif ne doit donc pas dispenser d’un peu de vigilance.

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