Vous avez certainement entendu parler de l’objet connecté qui vous aide à ne plus égarer vos affaires ? La start-up Wistiki, qui est derrière cette invention très pratique, vient de lever 2 millions d’euros de capital, notamment grâce à une campagne de crowdfunding menée sur Anaxago.
Le gadget de Wistiki doit être accroché à un bien (portefeuille, trousseau de clés) ou à un être vivant (animal de compagnie). Ainsi, si celui-ci est introuvable ou s'est égaré, il suffit de faire sonner l’objet grâce à votre smartphone.
Depuis deux ans, grâce à l’intervention du designer Philippe Stark, la jeune société a considérablement amélioré l’esthétique de son produit. Par ailleurs, elle a amélioré sa technologie pour étendre sa portée à 100 m et a travaillé à son étanchéité.
Forte du succès de ce premier produit (elle enregistre déjà 300 000 utilisateurs en trois ans d’existence), la jeune pousse parisienne veut poursuivre son développement. Elle vient donc d’augmenter une nouvelle fois son capital par l’intermédiaire de la plateforme de financement participatif Anaxago.
L’opération lui a permis de collecter 2 millions d’euros grâce à la participation de plusieurs business angels bien connus tels que Stéphane Richard, PDG d’Orange et investisseur historique, Xavier Niel, PDG de Free ainsi que la famille Bouygues.
Wistiki, c’est l’aventure de trois frères, Bruno, Théo et Hugo Lussato. Le trio est un habitué du crowdfunding. En effet, en 2013, une campagne sur MyMajorCompany leur a permis de réunir 81 000 euros, et en début d’année, c’est sur le site japonais MotionGallery qu’ils ont réussi à récolter 70 000 euros. Entretemps, en 2015, des business angels ont injecté 1,5 million dans leur entreprise.
Aujourd’hui, grâce à cet argent supplémentaire et à la notoriété acquise grâce à la finance participative, elle part à la conquête de deux autres marchés : l’international et les entreprises (notamment les marques de maroquinerie), via une intégration de sa technologie directement lors de la fabrication de leurs propres articles.
La start-up, qui compte une vingtaine de salariés, affiche des objectifs de croissance ambitieux. De 2 millions d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière, elle vise le quintuple d’ici décembre.