Nouvelle évolution réglementaire pour encourager le crowdfunding immobilier

collecte finances en ligne

Le crowdfunding immobilier a le vent en poupe. Pour accompagner sa croissance, un décret vient de réviser le plafond des collectes à 2,5 millions d’euros (contre 1 million d’euros auparavant). Ce mode de financement très prisé des petits acteurs régionaux pourrait désormais intéresser également des promoteurs de plus grande envergure.

Une évolution pour répondre aux attentes des promoteurs et des investisseurs

Pour des besoins supérieurs à 1 million, les promoteurs de programmes importants dans les grandes villes ne pouvaient recourir au crowdfunding immobilier. Pourtant, ils possèdent l’organisation et la solidité financière nécessaires à la couverture du risque qu’implique une grosse levée de fonds. Désormais, ils peuvent obtenir jusqu’à 2,5 millions d’euros par opération.

Et l’offre est large, les promesses de rendement de ce support d’épargne attirant un nombre croissant de particuliers au point que l’État et l’AMF ont étudié de près les différents instruments financiers disponibles.

Outre les obligations remboursables, très courantes, ils ont la possibilité d’acquérir des actions émanant de la holding porteuse du projet et de bénéficier d’une fiscalité plus attractive. Depuis peu, la palette de montages financiers proposée sur les plateformes s’est enrichie d’obligations convertibles et d’actions de préférence à dividende prioritaire.

Les clés d’un investissement réussi dans le crowdfunding immobilier

Par ailleurs, de nouveaux segments immobiliers s’ouvrent aux investisseurs, comme les bureaux, les opérations de marchand de biens, et dans le futur, l’hôtellerie et les infrastructures publiques.

Cette ouverture hors de la promotion résidentielle vise à démocratiser ce mode de financement et à contribuer à l’économie réelle. Pour l’épargnant, la diversification est un moyen efficace de répartir le risque, notamment de perte de capital ou de rémunération moindre.

Le principal bémol en matière de crowdfunding immobilier est l’absence d’avantage fiscal. Pourtant, cette épargne contribue à combler la pénurie de logements, et à ce titre, à créer des emplois supplémentaires.

Pour rappel, si le taux d’imposition d’un contribuable est à 14 %, et qu’il souscrit une obligation à 10 %, son rendement net ne sera que de 7,27 % après déduction de son impôt et des 15,5 % de charges sociales. Pour les épargnants imposés à 30 %, il devra se contenter d’une rentabilité nette de 5,92 %.

Retour au de page