La solution du crowdlending pour financer l’immatériel

finance collective

Pour répondre aux besoins de financement des TPE dans leurs efforts immatériels, les plateformes de crowdlending se révèlent des solutions rapides.

Le temps, c’est de l’argent

En phase de développement, les TPE sont souvent confrontées à des besoins de financement de leurs efforts en matière de marketing, de recrutement ou de formation. Sauf que les banques traditionnelles rechignent à financer l’immatériel.

Dans cette phase de forte croissance, les chefs d’entreprise n’avaient d’autre choix que de s’autofinancer, prenant de risque de déstabiliser leur trésorerie. Mais aujourd’hui, le crowdlending leur apporte une solution simple et rapide pour trouver les fonds dont ils ont besoin.

En moyenne, les plateformes de prêt participatif donnent leur accord de principe en 48 heures. Reste à l’entrepreneur de convaincre ensuite les prêteurs particuliers avec un bon dossier. En moins d’un mois, le financement peut être trouvé.

Bien sûr, cette rapidité a un prix : les taux d’intérêt tournent autour de 7 % - 8 %, auxquels il faut ajouter la commission de 3 à 5 % de la plateforme, alors que les banques prêtent à 2 %. Mais ce surcoût est négligeable, compte tenu du business que permet la rapidité de ce financement.

Des procédures simplifiées

Pour sélectionner les dossiers qu’elles vont présenter aux prêteurs potentiels, les plateformes de crowdlending ne demandent pas de garanties. Les projets doivent être potentiellement rentables, mais il n’y a ni caution personnelle, ni hypothèque. Et il n’y aura généralement pas de pénalité, si la TPE veut rembourser par anticipation.

Cette simplicité des procédures s’accompagne aussi de quelques avantages non négligeables, comme le rôle de caisse de résonance sur les réseaux sociaux, ce qui peut apporter à l’entreprise une ouverture vers de nouveaux clients. Et les prêteurs jouent volontiers les ambassadeurs du projet qu’ils ont financé.

Dans leurs recherches de financement, de nombreuses TPE tentent de combiner plusieurs sources de financement. Mais elles se retrouvent bien souvent de nouveau face aux banques, dont l’accord est parfois demandé pour obtenir certaines aides de collectivités.

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