Le don a bâti la réputation du crowdfunding auprès des particuliers et des entreprises. Toutefois, les prêts et l’investissement progressent fortement.
La plupart des projets continuent à utiliser le don, qui a l’avantage de la simplicité. Les associations en sont les plus grands adeptes, notamment du système sans contrepartie, catégorie qu’elles accaparent à 99 %.
Hors du contexte associatif, le mécanisme avec contrepartie est le plus répandu. Les contributeurs obtiennent un « cadeau » en fonction du montant qu’ils ont consenti.
Dans le cas d’un artiste, il peut s’agir d’un exemplaire de l’album financé à ceux qui paient le minimum, et une représentation privée aux bakers les plus généreux. Parfois aucun objet n’est proposé en échange du don, mais seulement un geste symbolique comme une mention des donateurs sur le site du créateur ou de la marque.
Les entreprises sont très férues du prêt participatif, qu’il génère ou non des intérêts pour les financeurs.
Des plafonds définis pour les prêts font l’objet d’un décret datant de septembre 2014. Si le prêt est rémunéré, le montant accordé par prêteur ne peut dépasser 1000 € ; dans le cas contraire, la limite est de 4000 €, pour sept ans au maximum.
Par ailleurs, une entreprise recourant à la finance participative ne peut fixer un objectif dépassant un million d’euros, aussi bien sous la forme de prêts que d’investissements participatifs.
En outre, certains prêts se présentent sous forme de titres à taux d’intérêt fixe et négociable sur les places financières (obligations). En revanche, ils ne permettent pas de devenir actionnaires de l’entreprise en quête de financement.
En achetant des parts d’une entreprise qui lève des fonds, l’investisseur devient un actionnaire et a un droit de regard sur son fonctionnement.
De plus, les plateformes assurent une grande transparence sur les taux de rendement en fonction des informations communiquées par le porteur de projet.
Aujourd’hui, il existe un mode appelé « investissement en royalties » qui permet à l’internaute de récupérer une partie des bénéfices de l’entreprise, mais sans entrer dans son capital.