Parmi la soixantaine de plateformes françaises de financement participatif, certaines ont choisi de se spécialiser, comme Fundy qui promeut l’énergie renouvelable et les objets hors du commun.
Il est vrai que le marché des objets connectés sortant de l’ordinaire est large et en plein essor. Entre 2014 et 2015, le volume des ventes a explosé (+171,6 %), atteignant un total de 78 millions d’articles à travers le monde. À l’horizon 2020, les experts anticipent un revenu global de 24,7 milliards de dollars. En France, ce secteur tout neuf pourrait générer un demi-milliard d’euros pour la seule année 2016.
Les chiffres ont de quoi éveiller des vocations et pousser les apprentis inventeurs à lancer leurs créations. Mais développer un produit innovant et le mettre sur le marché est une démarche coûteuse. Or, la plupart des banques sont réticentes à octroyer un crédit à des projets présentant un risque élevé.
Le financement participatif s’impose comme une alternative efficace pour trouver une partie ou l’intégralité des fonds nécessaires. Les internautes étant très férus de gadgets connectés, les créateurs ont de meilleures chances d’obtenir satisfaction auprès de la foule plutôt qu’auprès des banquiers.
Pour le moment, dans l’Hexagone, le crowdfunding des objets insolites est dominé par KissKissBankBank. Récemment, une campagne pour le projet du « touch » sur la célèbre plateforme a permis à son porteur de collecter le double de son objectif financier.
Mais Fundy ne se laisse pas impressionner et veut se distinguer avec des produits alliant originalité et fonctionnalité. Parmi les inventions les plus insolites et utiles, que l’équipe rassemble actuellement, se trouvent le CodeyBot, le Hub by ekko ou encore le FUBi Fixie. Ils seront ensuite proposés sur le site à une date encore inconnue, mais que le public attend avec impatience.
Cette plateforme pleine de potentiel et ses pairs promettent un avenir radieux au secteur français du financement participatif. Outre sa flexibilité, son caractère social, le crowdfunding permet aux contributeurs de soutenir l’économie réelle au lieu de placer leur épargne sur les marchés financiers entre autres.