C’est l’une des promesses de François Hollande depuis 2013 : créer un « choc de simplification » pour alléger les lourdeurs administratives qui freinent souvent les initiatives innovantes des entrepreneurs. Force est de constater que, trois ans plus tard, rien n’a véritablement changé. Ce serait pourtant une véritable bouffée d’oxygène pour les entreprises, qui peuvent prendre plus de risques et, par la même occasion, créer plus d’emplois et de richesses.
Dès 2013, le gouvernement a promis de simplifier les règles de jeu pour faciliter la vie des entreprises et leur permettre de gagner en compétitivité. Pourtant, mis à part l’annonce de quelques mesures d’incitations fiscales sans réels impacts sur la compétitivité des entrepreneurs, rien de concret n’a été fait à ce jour. Pourtant, deux solutions existent pour pallier ce problème.
La première consiste à desserrer le carcan administratif, règlementaire et financier qui pèse sur les entrepreneurs, et qui constitue un véritable frein sur leur capacité à innover, et donc, à créer de la richesse.
Tous les chefs d’entreprise vous le diront : ce ne sont pas quelques dispositifs fiscaux en plus ou en moins qui feront la différence. Tout acteur économique réclame aujourd’hui des mesures concrètes de la part du gouvernement pour alléger les lourdeurs qui les empêchent d’investir et freinent leur élan.
Outre la simplification des normes législatives et administratives, les acteurs économiques exigent également une modernisation des règles de jeu financier. Les pouvoirs publics devront donc adapter la règlementation actuellement en vigueur en tenant compte de l’évolution actuelle du cadre économique, par exemple à travers l’introduction de nouvelles lois régissant le financement participatif destinées à mieux encadrer ce secteur et diversifier les modes de financement pour les entreprises et les PME.
Faciliter la vie des entreprises et des entrepreneurs, c’est aussi repenser l’environnement physique dans lequel ils évoluent. Et dans ce domaine, beaucoup de choses restent à faire. Par exemple, le secteur de l’immobilier tertiaire ne semble plus adapté aux besoins actuels et futurs des entreprises.
Ainsi, l’archaïque bail 3/6/9, particulièrement coûteux et contraignant pour les acteurs économiques, reste largement répandu dans le cas d’une location d’immeubles professionnels.
D’où la nécessité de simplifier les règles régissant l’immobilier d’entreprise afin de permettre aux dirigeants de se recentrer sur leur cœur de métier pour gagner en compétitivité et, à un niveau national, de relancer la croissance.
