Le prêt participatif finance la croissance des petites entreprises

la finance collective aide les petites entreprises

Par l’intermédiaire de plateformes spécialisées en ligne, les particuliers ont aujourd’hui la possibilité de prêter de l’argent aux entreprises sans en être actionnaires. C’est le principe du crowdlending ou financement participatif sous forme de prêt.

Le crowdfunding en prêt, un mode de financement en plein essor

Dans la pratique, les plateformes de crowdfunding se chargent de collecter les fonds auprès des internautes et de les mettre à disposition des sociétés en quête de financement, moyennant intérêts. Chaque prêteur peut injecter au maximum 1000 euros dans chaque projet, pour une durée limitée à 7 ans.

Ce système offre aux entreprises une alternative souple et rapide au crédit bancaire classique pour financer leur croissance. Les TPE et PME, souvent exclues du système traditionnel, sont les plus nombreuses à y recourir.

Pour le particulier prêteur, le premier avantage est financier, puisque ses capitaux sont rémunérés par un intérêt réel, mais il a aussi la satisfaction de contribuer au développement d’un secteur qui lui tient à cœur, et par conséquent, à celui de l’économie réelle.

Un financement participatif n’est cependant pas totalement dénué de risque. Malgré une sélection rigoureuse des sociétés par la plateforme avant la mise en ligne du projet, un défaut de paiement peut survenir. Le prêteur doit alors s’attendre à un moindre retour sur investissement, voire à la perte de l’intégralité des sommes engagées.

Fiscalité des intérêts perçus sur un prêt participatif

Lorsqu’il calcule le gain net réalisé sur un prêt en crowdfunding, le prêteur doit tenir compte de l’aspect fiscal, les intérêts perçus étant imposables au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Si le montant total des intérêts perçus est supérieur à 2000 euros au titre de l’exercice déclaré pour un foyer fiscal, un prélèvement forfaitaire de 24 % peut être appliqué sur son IR, auxquels s’ajoutent 15,5 % de prélèvements sociaux.

Par ailleurs, une nouvelle règle entrée en vigueur au 1er janvier 2016 concernant l’imposition des pertes subies en cas de défaillance du bénéficiaire d’un prêt participatif. Elles sont déductibles des intérêts de même nature pour l’année de non-remboursement ainsi que pour les 5 années suivantes.

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