Pari gagné pour le particulier qui avait lancé en février dernier une campagne de financement participatif afin de racheter la magnifique plage d’Awaroa, en Nouvelle-Zélande, pour la rendre publique.
Duane Major n’en revenait toujours pas. La très médiatisée campagne de crowdfunding qu’il avait lancée en février dernier, destinée à racheter la plage privée d’Awaroa pour en faire un parc public, a rencontré un grand succès. « C'était peut-être le vent, mais je dois dire que j'ai peut-être essuyé une petite larme », a-t-il déclaré au micro de la chaîne TV3.
D’une beauté rare et inaltérée, cette plage paradisiaque affublée de plusieurs surnoms par les autochtones : « l’utopie de sept hectares », « le Paradis sur Terre » ou tout simplement « la plus belle plage du monde », est située en bordure du Parc national Abel Tasman, dans l’extrême nord de l’île du Sud.
Perclus de dettes, son ancien propriétaire, l’homme d’affaires Michael Spackman, avait décidé de la mettre en vente pour un montant de 1,5 million d’euros. Une sacrée opportunité qui n’avait pas manqué d’attirer les promoteurs immobiliers, qui voulaient y construire des hôtels de luxe.
L’idée lui était venue le 25 décembre dernier après avoir discuté avec son beau-frère. Le 26 février, il avait expliqué à l’AFP : « Je savais au fond de moi que ce projet allait réussir, mais je n'aurais jamais imaginé de la tournure qu’ont pris les choses ». Après avoir séduit des milliers de contributeurs, la campagne a permis de rendre la plage d’Awaroa à la Nouvelle-Zélande.
Il s’agit d’une victoire pour le peuple et pour la préservation de l’environnement qui profitera à des générations entières de Néo-Zélandais. Tous les contributeurs ont laissé un héritage merveilleux à notre pays.
Nicky Wagner,ministre adjointe à la Conservation
Cette campagne insolite, qui a déclenché un véritable buzz sur le net, avait suscité un engouement populaire formidable à travers le pays. Le gouvernement a d’ailleurs mis la main au portefeuille en contribuant à hauteur de 350 000 dollars.
