Alors que le coût de l’argent est au plus bas pour les particuliers qui achètent un bien immobilier, les entreprises continuent de rencontrer des difficultés pour financer leurs investissements, notamment ceux de nature non matérielle. Gros plan sur les alternatives à un prêt classique pour les entreprises.
Le financement participatif ou crowdfunding est très à la mode, notamment pour les gains en visibilité qu’il génère et pour sa grande accessibilité. Même les TPE peuvent y avoir recours pour emprunter des sommes variant entre 5000 euros et 10 000 euros.
Les PME et startups n’hésitent pas à y recourir non plus, seules les ETI sont encore réticentes. La plupart de celles qui parient sur le crowdfunding le font souvent plus pour tester la viabilité d’un marché ou pour faire du buzz autour de leurs produits que pour réellement obtenir des fonds.
Il existe évidemment d’autres possibilités de financement moins connues comme les prêts interentreprises, qui se font généralement entre des grandes sociétés et leurs sous-traitants plus petits.
Une autre alternative est le placement privé, qui est toutefois réservé aux entreprises de grande envergure et aux ETI puisque le montant minimal d’émission est de 10 millions d’euros.
Le gros problème des entreprises, notamment les plus petites, se trouve principalement au niveau du financement des investissements immatériels, jugés fortement risqués par les banques qui n’ont alors aucune garantie, contrairement à un crédit contracté pour acheter un bien immobilier, des véhicules ou du matériel de production.
Ainsi, les entreprises devraient cumuler les modes de financement à l’avenir en mêlant emprunts classiques, crowdfunding et placements privés pour celles qui en ont la possibilité. Il serait cependant faux de croire que l’accès aux fonds est forcément plus facile avec les modes de financement alternatifs.
Disposer d’un business plan pertinent, avec des prévisionnels de trésorerie clairs et réalistes reste indispensable.