
C’est à peine croyable et, pourtant, le crowdfunding immobilier offre aujourd’hui des rendements compris entre 7 % et 12 %, à l’heure où le livret A ou l’assurance-vie ne rapporte plus grand-chose. De quoi se laisser tenter par ce nouveau produit d’épargne très rémunérateur.
Les principales plateformes de financement participatif immobilier ont procédé cette année aux premiers remboursements de leurs investisseurs, pour les programmes lancés en 2014 et 2015. Comme attendu, les épargnants ont touché leur dû avec le rendement escompté de 7 % à 12 %.
Ainsi, après avoir finalisé la construction et la commercialisation de deux programmes immobiliers à Bordeaux, Crowdfundingimmo avait remboursé ses investisseurs en début juillet, soit une durée d’investissement de 16 mois, pour une rentabilité annuelle de 7 %. Si tout se passe bien, la plateforme devrait procéder à trois autres remboursements d’ici la fin de l’année.
De son côté, WiSEED, leader du secteur, a déjà connu quatre sorties avec plus-value cette année, dont trois programmes lancés en printemps 2015 avec des rendements de 9 % à 12 %. WiSEED immobilier prévoit également de rembourser trois nouveaux projets cet été.
Les particuliers qui ont financé le projet de construction de 15 villas dans le Vaucluse via cette plateforme de crowdfunding immobilier pourraient, eux aussi, s’attendre à être remboursés d’ici les prochaines semaines, et profiter d’un rendement annuel de 11 % sur une durée réduite de 7 mois. WiSEED connait à l’heure actuelle un essor fulgurant et ambitionne de lancer cette année au moins 70 programmes pour un montant total de 40 millions d’euros.
Anaxago, pour sa part, affirme avoir effectué 4 remboursements cette année, dont le dernier en date remonte au 14 juin. Les 70 investisseurs ayant participé à l’opération Le Clos d’Amandine, qui prévoyait la construction de 38 logements sociaux au nord de Toulouse pour un coût total de 400 000 euros, ont ainsi pu bénéficier de rentabilités élevées (8 % par an sur 16 mois).
Il faut toutefois rester très prudent face à ce nouveau support d’investissement, car celui-ci comporte des risques. En effet, certains programmes accuseraient actuellement des retards sur les prévisions de livraison, à cause des intempéries du printemps.
Heureusement, la plupart des contrats prévoient la possibilité de prolonger la durée d’investissement de 6 mois au même taux de rendement pour tenir compte des imprévus qui pourraient retarder les délais de commercialisation ou les travaux.