
Le crowdfunding immobilier est un excellent moyen d’investir dans la pierre sans forcément disposer d’un capital important au départ. Avec la promesse d’un taux de rendement compris entre 7 et 12 % en 2016, ce produit de placement novateur reste attractif, à condition de rester attentif à certains détails. Voici tout ce que vous devez savoir sur le financement participatif immobilier.
Le crowdfunding immobilier trouve ses origines aux États-Unis en 2010. Arrivé en France en 2011, le phénomène connait un engouement sans précédent. Son principe est simple : des plates-formes de financement participatif permettent à des investisseurs particuliers ou institutionnels de financer des opérations immobilières.
Ce produit de placement présente deux principaux avantages, à savoir un faible ticket d’entrée et une très bonne rentabilité qui tourne autour de 9,4 % en moyenne au premier semestre 2016 (selon le baromètre Fundimmo du crowdfunding immobilier).
Attention toutefois, assurez-vous de bien comprendre les risques liés à l’opération (faillite du promoteur, retard de livraison, aléas climatiques…) avant de franchir le pas.
Le crowdfunding immobilier est un marché très concurrentiel bien qu’encore balbutiant. De nouvelles pousses voient le jour régulièrement. Comme pour n’importe quel autre produit financier, l’investisseur n’est jamais à l’abri d’une arnaque.
Ainsi, il est vivement recommandé de privilégier les plates-formes agrées par l’AMF (Autorités des marchés financiers) et inscrites dans le Registre des intermédiaires en assurance, banque et finance de l'Orias.
Pour l’heure, une quinzaine d’intermédiaires ont obtenu leur agrément, pour ne citer que Crowdfunding-immo, Anaxago, Fundimmo, Homunity, Wiseed ou encore Lymo.
Ils disposent soit du statut d'intermédiaire en financement participatif (IFP), comme c’est le cas d’Hexagon Crowdbuilding, soit celui de conseiller en investissements participatifs (CIP) délivré par l’AMF.
La majorité des plates-formes offrent la possibilité de financer des opérations de promotion immobilière. Les particuliers vont alors pouvoir prêter leur argent à un promoteur qui va réaliser un programme immobilier et le commercialiser.
Ceci lui permet de couvrir au moins un tiers de ses besoins en fonds propres. À l’issue de l’opération (vente des lots), l’investisseur récupère son capital investi et les intérêts générés.
Certains sites, à l’instar d’Immovesting ou de ClubFunding, proposent également d’investir dans des opérations d’achat-revente. Concrètement, les particuliers financent l’achat d’un bien immobilier dans le but de le revendre.