LVMH poursuit sa reconquête des artères commerçantes parisiennes

contrat

Les confinements successifs depuis 2020 ont perturbé la chaîne d’approvisionnement de plusieurs secteurs, surtout l’aéronautique et le high-tech. Ces acteurs croient que ces difficultés seront résolues d’ici à un an. Les patrons anticipent ainsi un retour prochain à des niveaux d’activité comparables à ceux d’avant la crise sanitaire.

La Banque de France effectue régulièrement des enquêtes de conjoncture pour évaluer la situation économique et financière des entreprises. Lors du sondage réalisé entre le 27 janvier et le 3 février dernier, l’institution note un regain d’optimisme des acteurs économiques. Après deux ans troubles, les entreprises semblent enfin apercevoir le bout du tunnel, en particulier sur la question des

  • Pénuries de matières premières ;
  • Problèmes d’approvisionnement.

Les dirigeants économiques anticipent également une amélioration sensible de leurs activités. Forte de ces données, la Banque de France relève ses perspectives de croissance cette année.

Des prévisions de croissance revues à la hausse

Lentement, l’économie française se relève, après deux ans en dents de scie sous le poids des contraintes sanitaires et des complications causées par les troubles de la chaîne d’approvisionnement. L’époque où les entreprises craignaient pour leur besoin de trésorerie semble déjà lointaine. Cette année, la Banque de France table sur une croissance de 3,6 % du PIB, une estimation située dans la fourchette basse. Ce regain d’optimisme s’appuie sur les statistiques plutôt favorables du premier trimestre 2022 et du dernier trimestre 2021.

Selon l’Insee et la Banque de France, l’économie française a progressé de 0,5 point supplémentaire par rapport à ses précédentes estimations au cours du dernier trimestre 2021. La BDF estime par ailleurs que l’activité économique en janvier a été 1 point au-dessus de son niveau d’avant-crise. L’écart devrait atteindre 1,5 point en février, selon ses calculs. Sur la base de ces données, l’institution anticipe une croissance supérieure de 0,5 % par rapport aux précédentes projections pour le premier trimestre. Les attentes de la Banque de France sont loin d’être infondées. Les entreprises parient également sur un regain d’activité soutenu dans les prochains mois.

Des industriels optimistes et prudents à la fois

Même si la pénurie de matières premières pèse encore sur l’économie mondiale, les acteurs économiques français gardent la tête haute. Mieux encore, ils croient au retour d’une dynamique plus favorable dans les prochains mois, sauf dans les secteurs d’activité les plus exposés à l’épidémie tels que :

  • L’hôtellerie ;
  • La restauration.

Dans le secteur industriel, l’activité a résisté à la propagation du variant Omicron en janvier. Certaines compagnies rapportent même une légère progression de leur activité. Seules les entreprises du secteur automobile et de l’aéronautique restent dans le creux de la vague.

Dans le bâtiment, 75 % des chefs d’entreprise espèrent une résolution des problèmes d’approvisionnement dans moins d’un an. Dans l’industrie manufacturière, cet optimisme mesuré est partagé par 73 % des dirigeants. Les patrons des équipementiers et des constructeurs automobiles, eux, se montrent plus prudents : 60 % seulement s’attendent à une sortie de crise en moins d’un an.

Retour au de page