La livraison à domicile ne semble pas concernée par la tendance baissière du nombre des entreprises créées. L’Insee en donne la preuve dans l’un de ses derniers rapports. Celui démontrant que cette filière est la seule à continuer sur la voie de la croissance si les autres ont enclenché la vitesse marche arrière depuis avril 2022.
L’Insee a récemment publié une note traitant le sujet sur la création d’entreprises en France. Et les nouvelles ne sont pas des plus encourageantes étant donné que la saison 2021 marquée par la croissance a cédé sa place à une tendance baissière.
Du moins, depuis avril 2022 selon l’organisme constatant un recul du nombre de nouvelles immatriculations qui s’est aussi fait remarquer en mai dernier, malgré le fait qu’avec la reprise, la situation financière des investisseurs leur permettent de répondre à ce besoin de trésorerie.
Tous les secteurs sont concernés par ce phénomène en notant toutefois que la filière livraison à domicile a fait figure d’exception en naviguant à contre-courant, grâce à l’effet levier de la crise sanitaire.
D’après l’Insee, l’apparition du coronavirus a engendré l’essor de différents types d’activités. Ce, en faisant principalement allusion à la filière livraison à domicile qui, selon l’Institut, comprend :
Les autres activités de poste et de courrier.
Nul besoin de préciser que la livraison de repas et autres services œuvrant dans ce sens sont aussi de la liste. Pour les acteurs spécialisés dans ces domaines, la croissance est au rendez-vous depuis la crise sanitaire. Et pas seulement puisque ce phénomène n’a fait que se renforcer.
Pour s’en convaincre, il suffit de porter un regard sur le nombre d’entreprises créées pour ce genre d’activité en affichant une croissance de 8,6% en avril dernier par rapport en 2021 sur la même période. De quoi permettre au secteur d’élever sa part dans la création à hauteur de 27,5% en dépassant de loin celle des sociétés individuelles classiques affichant 12% à leur actif.
Un énorme bond en avant pour la livraison à domicile qui est encore loin d’égaler les 60,5% enregistrés auprès des microentreprises.
Si le nombre d’entreprises créées a progressé du côté du secteur de la livraison à domicile, la situation est différente pour les autres filières qui ont fait machine arrière depuis des mois. Ce qui s’est traduit par une baisse de 4,3% en mai dernier en glissement annuel selon les données de l’Insee affichant dans les détails un recul de :
Et d’après l’organisme, ce recul des immatriculations est essentiellement porté par les structures classiques affichant une chute moyenne de 6,6% contre 2,6% pour les microentreprises. Ce qui explique en outre les quelque 81 867 nouvelles structures enregistrées en mai dernier selon l’institut rappelant qu’en 2021 encore, la barre du million a été frôlé.
