La crise sanitaire a bien fait de renforcer la nature prudente des ménages et des entreprises

Un homme devant un schema

Une fois de plus, Banque de France a publié un rapport portant sur la situation financière des entreprises et des ménages en attirant l’attention sur leur dette nette pour la période d’exercice de 2020. L’on découvre ainsi que la crise sanitaire a bien fait de renforcer la nature prudente des Français.

Disposer d’assez de liquidités à portée de main en cas de besoin de trésorerie, il s’agit là de la première source des préoccupations des entrepreneurs et particuliers en 2020. Pour s’en convaincre, il suffit de porter un regard sur l’un des derniers rapports de Banque de France mettant en exergue deux éléments majeurs indiquant dans ce sens.

Ce, en faisant allusion à la dette nette qui a à peine progressé, alors que la crise battait son plein en précisant que cette croissance s’est accompagnée d’une amélioration de leur situation financière se manifestant à travers la bonne tenue de leur trésorerie et épargne.

La crise a bien fait de renforcer la nature prudente de Français

Avec la crise sanitaire qui s’est transformée en crise économique, nombreux sont ceux à être tenté de penser que la situation financière des Français aurait tendance à se détériorer. Ce qui n’est évidemment pas le cas si l’on croit la Banque centrale dans son rapport démontrant qu’au contraire, cette situation inédite a permis aux ménages et aux entreprises de mettre de côté davantage de liquidités expliquant leur nature prudente.

Pour ce qui est du secteur entrepreneurial par exemple, ce penchant pour l’épargne s’est, en 2020, traduit à travers la croissance significative de leur trésorerie bondissant à hauteur de 30% en dépassant les 200 milliards d’euros.

Pareille situation en ce qui concerne les particuliers renforçant leurs épargnes d’un montant supplémentaire estimé entre 100 à 120 milliards d’euros accompagné d’un accroissement de 16,5% en matière de détention numéraire.

L’endettement comme outil principal

Pour expliquer cette montée en force de l’épargne des ménages et de la trésorerie des entreprises constatée en 2020, Banque de France a attiré l’attention sur l’endettement qui a servi de tremplin pour ces derniers.

Dans ce sens, cette Institution financière a ainsi démontré que pour les particuliers, la hausse de 4,6% des encours de crédits s’établissant à 70,4 milliards d’euros a bien fait de jouer son rôle d’autant qu’il a été renforcé par les dépôts effectuant un bond de 9,7% pour un encours total de 148,5 milliards d’euros.

Pour ce qui est des entreprises, la Banque centrale a tenu à faire remarquer que :

Une partie des crédits souscrits ont eu pour but d’alimenter leur trésorerie.

Ce, en précisant dans les détails que l’encours de la dette brute des sociétés non financières a progressé de 13% pour un montant supplémentaire de 217 milliards d’euros, dont 139 milliards d’emprunts bancaires avec le prêt garanti par l’État (PGE) en tête de liste des choix.

Tout cela pour en venir au fait qu’une fois la différence entre la dette brute et la trésorerie effectuée, Banque de France a découvert que la progression de la dette nette était relativement faible en affichant une augmentation de 0,8% à 17 milliards d’euros. Aux auteurs de ce rapport d’ajouter :

On n’observe pas à ce stade de hausse marquée de la dette nette considérées dans leur ensemble.
Retour au de page