La Fintech de paiement fractionné Alma réussit à lever 49 millions d’euros en une fois

 capture ecran du site ALMA

Petite nouvelle du marché du paiement échelonné, la start-up Alma impose déjà sa marque auprès des commerçants, une ascension fulgurante qui attire les investisseurs. Ces derniers n’ont pas manqué de marquer leur intérêt lors de la toute récente levée de fonds de la Fintech, qui est un réel succès selon son cofondateur.

En France, le marché du paiement fractionné est dominé par les acteurs historiques tels que :

  • Cetelem ;
  • Cofidis ;
  • Floa ;
  • Oney.

Toutefois, le paysage évolue en continu et Alma, un nouvel acteur prend une place toujours grandissante. Cette Fintech française apparait déjà comme une pépite aux yeux des investisseurs, qui y ont injecté plus de 60 millions d’euros en moins d’un an. Le dernier tour de table, combinant des levées de séries A et B, rencontre d’ailleurs un réel succès, la start-up ayant réuni 49 millions d’euros. Forte de ce succès, l’entreprise prévoit d’entamer son déploiement à l’international et d’enrichir son catalogue national avec des offres inédites.

Des ambitions d’expansion et d’accélération pour 2021

Fondée en 2018, la Fintech Alma avance à pas de géant. Elle ambitionne de franchir le cap du milliard d’euros de transactions traitées chaque année dès 2023. Elle gère déjà actuellement un volume annuel de plusieurs millions d’euros d’opérations. Pour atteindre ces objectifs, elle prévoit de relever son besoin de trésorerie et avoir ainsi les moyens de recruter, dans un premier temps, plus de talents et dans un court laps de temps.

Cette année, l’entreprise envisage de tripler ses effectifs, qui comptent pour le moment 50 salariés. Alma s’intéresse avant tout aux profils capables d’apporter leur contribution à l’intelligence collective qui fait sa force. Les nouvelles équipes devront intégrer rapidement la vision de la marque, centrée sur la satisfaction des clients. Le renforcement sur le plan RH est indispensable.

Elle développe notamment ses services à l’échelle de l’Europe, en accompagnant les marques étrangères qui vendent en France – et vice versa - et celles qui couvrent d’autres pays du Vieux Continent. Ce choix s’avère stratégique, parce que les solutions de paiement fragmenté accessibles au niveau européen restent assez rares et disparates. Alma a donc sa carte à jouer, même si elle devrait affronter des poids lourds tels que Klarna et PayPal dans ce segment.

Un catalogue enrichi et un panel de clients élargi

En réponse aux besoins des clients, Alma entend ajouter de nouvelles formules à son catalogue dans les prochains mois. Elle envisage de lancer une offre de paiement échelonné jusqu’à 12 fois, même si cela signifie dépasser le minimum des 3 mois réglementaires du crédit à la consommation. L’entreprise confirme cependant avoir déjà demandé un agrément de société de financement.

De même, elle souhaite obtenir l’agrément d’établissement de paiement et gagner ainsi son indépendance vis-à-vis de son prestataire Wakam. L’option « Pay later » ou payer plus tard figure également au calendrier de la Fintech. Son cofondateur Louis Chatriot voit en cette possibilité offerte aux acheteurs un véritable levier de fidélisation de clients et d’augmentation du panier moyen. Pour les commerçants, cette solution a aussi du bon sachant qu’Alma garantit à 100 % chaque transaction dès l’achat.

Jusqu’ici focalisée sur les petits commerçants et les PME, l’entreprise étend son service aux grandes enseignes telles que :

  • La Fée Maraboutée ;
  • Kookaï.

Ses investissements lui ont permis de gérer 6 fois plus de clients et de transactions en 2020.

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