Malgré la pandémie de Covid-19 qui provoque un ralentissement de l’économie mondiale, Arkema réalise une solide performance au second trimestre. Le groupe parvient notamment à conserver une marge d’EBITDA élevée et un bon flux de trésorerie, grâce à une politique de gestion et d’investissement orientée sur le long terme.
En plein épisode pandémique, Arkema subit un recul notable de son activité au second trimestre 2020. Ses ventes ont surtout été impactées par le fort ralentissement des demandes des acteurs :
Ce recul du chiffre d’affaires est toutefois limité, démontrant ainsi la capacité du groupe à résister aux crises majeures.
Le nouveau coronavirus n’a pas affecté les livraisons dans les secteurs de l’emballage, de l’hygiène et de la nutrition et le groupe enregistre même un rebond de ses revenus en juin. Son bilan trimestriel demeure globalement positif, avec :
Confronté à une baisse significative de la demande mondiale, Arkema fait état d’une diminution de 15 % de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre, par rapport à l’année dernière. Toutefois, ce ralentissement global pèse peu sur les rendements et les performances financières du groupe, grâce à une gestion stricte du besoin en fond de roulement et de ses dépenses d’investissements.
Pour pallier le recul de l’activité, le géant français prévoit une réduction de 100 millions d’euros de ses investissements en 2020. Il abaisse également ses coûts fixes de 50 millions d’euros, afin de préserver ses réserves de liquidités.
Arkema continue néanmoins d’anticiper l’avenir et prépare le terrain pour rester compétitif dans un marché en perpétuel mouvement. Le groupe maintient ainsi ses programmes d’innovation axés sur les matériaux de spécialités. Cette décision se justifie par le besoin d’accompagner les clients dans leur processus de développement durable et technologique.
Même si le chiffre d’affaires d’Arkema au T2 est limité à 1,9 milliard d’euros « seulement », sa marge d’EBIDTA demeure importante, à 15 %. Ses bénéfices bruts, avant intérêts, taxes et amortissements, s’élèvent ainsi à 286 millions d’euros.
Ces résultats proviennent en grande partie des solides performances des matériaux avancés et, en particulier, de l’excellente dynamique de la filiale Bostik en juin. Le bénéfice net courant se chiffre à 90 millions d’euros et le flux de trésorerie libre, à 288 millions d’euros.
