Différentes solutions s’offrent aux entreprises en quête de liquidité sans risquer de crouler sous le poids de la dette

un professionnel en plein calculs

Pour les entreprises affaiblies financièrement par les conséquences de l’épidémie sur leurs activités, l’heure est encore à la recherche de solutions permettant d’avoir des liquidités à portée de main. Pour s’en assurer, elles se doivent de savoir qu’en dehors des prêts et des dispositifs gouvernementaux, elles peuvent explorer d’autres pistes.

Parvenir à répondre à leur besoin de trésorerie, il s’agit là de l’un des plus grands défis que les entreprises se doivent de relever depuis le début de la crise. Dans cette optique, elles sont bien nombreuses à tirer avantage des mesures mises en place par les pouvoirs publics pour garder la tête hors de l’eau si d’autres ont eu recours au crédit professionnel.

Mais puisque cette période difficile tend à se prolonger, tout indique qu’elles ne sont pas encore près de voir le bout du tunnel. Une situation suscitant l’inquiétude auprès des entrepreneurs qui peuvent cependant recourir au mécanisme de lease-back, de gage sur stock et d’affacturage pour sauver la mise.

L’inquiétude gagne les entrepreneurs

Dans le cadre de ses études de conjoncture concernant le secteur entrepreneurial en cette période de crise, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) est parvenue à découvrir que :

La sortie des dispositifs de soutien de l'État sera à haut risque.

C’est du moins, le point de vue d’une bonne partie des dirigeants répondant au sondage étant donné que :

  • 34% ont avoué qu’ils auront des difficultés à rembourser le PGE ;
  • 28% estiment qu’ils ne seraient pas en mesure de rembourser leurs charges fiscales et sociales.

Des inquiétudes qui interviennent, alors que 57% des TPME ont bénéficié des avantages du report de ces charges et que 54% d’entre elles ont eu accès au PGE. Des indicateurs démontrant que pour l’heure, l’équilibre financier de ces dernières dépend notamment des mesures d’aides gouvernementales.

Ainsi, les entrepreneurs se doivent de savoir qu’ils peuvent encore compter sur un nouveau mécanisme qui leur sera d’un grand secours si l’on croit le vice-président de l’ASF soulignant que :

Ce dispositif est vertueux dans un contexte de recrudescence des retards de paiement interentreprises, car le client peut payer plus vite ses fournisseurs.

Concrètement il s’agit d’un système d’affacturage permettant d’obtenir un préfinancement dès la commande qui selon Bercy :

Fera gagner aux dirigeants en moyenne 45 jours de trésorerie.

Lease-back et gage sur stock sont également à portée

Il va sans dire que cette forme exceptionnelle d’affacturage est déjà une solution au problème de liquidité des entreprises qui ont également en leur portée deux autres alternatives.

À commencer par le concept du gage sur stock qu’un économiste a qualifié de manne financière en s’exprimant en ces termes :

Les PME sont assises sur un tas d'or, leurs stocks sont des actifs mal exploités.

Un point de vue qui s’explique par le fait qu’en gageant leurs stocks auprès des banques, les entrepreneurs peuvent obtenir un prêt pouvant aller jusqu’à 900 000 euros en moyenne pour une durée de remboursement de 2 à 3 ans.

L’on peut également parler de la cession-bail, ce mécanisme financier qui consiste à obtenir un emprunt bancaire pour l’achat d’un bien (véhicule, immobilier, informatique…) pour le relouer par la suite. À un expert dans ce domaine d’ajouter :

Le dirigeant reçoit un chèque immédiatement, et dans le cas de matériel IT, qui représente un certain budget, le cash reversé peut aller de 500 000 à 3 millions d'euros.

Un concept permettant de récupérer le bien loué une fois le contrat arrive à son terme en notant que la durée de la location peut aller de 8 à 12 ans.

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