L’internationalisation fait encore peur aux PME françaises

femme d'affaires devant une carte interationale

Le nombre des PME françaises qui investissent le marché international a progressé en 2019, même si l’Hexagone accuse un certain retard par rapport à d’autres pays européens comme l’Allemagne et l’Italie. Selon les experts, l’internationalisation fait encore peur aux petites entreprises tricolores : elles doivent surmonter des blocages psychologiques, se heurter à des barrières culturelles et linguistiques, et franchir des obstacles liés à leur capacité financière limitée.

La conquête du marché à l’étranger coûte cher

Pour les PME, investir à l’international est une aventure requérant de l’ambition et de l’audace, et il faut dire que ces attributs font défaut à un grand nombre d’entre elles.

Il est vrai que la conquête d’un marché à l’étranger coûte cher pour les petites entreprises et celles-ci ont peur de faire face à l’augmentation de leur besoin de trésorerie.

Important Seulement, de nombreux dispositifs d’aide sont disponibles pour les entreprises qui souhaitent se développer à l’international. Ces dernières peuvent en effet bénéficier d’un financement de leurs démarches à l’export et des garanties destinées à limiter les risques.

Selon les experts, il faut s’assurer que l’entreprise dispose des ressources suffisantes pour couvrir les dépenses importantes qu’elle devra réaliser sur les deux premières années. En général, l’investissement à l’export ne génère de rendements qu’à partir de la troisième voire la cinquième année d’activité.

Des blocages culturels et linguistiques à surmonter

Les entreprises françaises qui se lancent dans l’internationalisation ont parfois du mal à surmonter les blocages culturels et linguistiques. Un certain nombre de dirigeants de PME ne parlent pas couramment l’anglais, et seuls quelques-uns disposent de connaissances en langues étrangères. Outre cela, ils maitrisent mal les risques liés à la conquête d’un marché étranger.

Les experts en commerce international préconisent ainsi le développement d’une stratégie cohérente et bien ciblée s’appuyant sur l’organisation de missions de prospection et de recherches de partenaires, la réalisation d’audit approfondi, et surtout la préparation de l’entreprise et de l’ensemble des collaborateurs.

Il importe également de renforcer l’équipe avec des techniciens qui disposent des compétences et de l’expérience en export, et qui connaissent très bien le marché cible.

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