La trésorerie du géant industriel General Electric est pénalisée par l’immobilisation du Boeing 737 MAX. Son PDG, Lawrence Culp, a alors annoncé dernièrement qu’il ne sera pas possible de dégager un cash-flow libre positif pour le premier trimestre. Malgré cela, ce dernier reste confiant sur l’atteinte de son objectif de trésorerie annuel étant donné que les activités aéronautiques devraient se redresser à partir du deuxième semestre 2020 : une nouvelle qui rassure quelque peu les investisseurs.
Ainsi, le cash-flow libre du premier trimestre 2020 sera négatif pour General Electric. Le besoin de trésorerie est estimé à 2 milliards de dollars, d’après son CEO, mais comme la branche GE Aviation enregistre une hausse de la demande pour le moteur Leap, le géant industriel confirme son objectif pour l’ensemble de l’année. Celui-ci oscillerait entre 2 milliards et 4 milliards d’euros selon les prévisions.
Le second semestre verra la remise en service du Boeing 737 MAX, et de ce fait, une stabilisation ou une amélioration de la trésorerie des activités aéronautiques. D’autre part, les autres divisions de GE, notamment l’énergie et la santé, devraient générer des flux de trésorerie excédentaires.
Selon certaines sources, une négociation avec Airbus est en cours en vue de la construction des moteurs pour l’avion A330. Si un accord venait à être conclu entre les deux parties, les ventes pourraient compenser le déficit de trésorerie du premier trimestre.
Ayant constaté le redressement progressif de General Electric, les investisseurs reprennent peu à peu confiance dans l’avenir du groupe. Ceci s’est traduit par une hausse de la valeur de ses actions depuis fin 2019. Celles-ci se sont négociées à 10, 95 dollars à la clôture le 4 mars 2020, après avoir gagné +0,64 % tout au long de la journée.
La plupart des analystes de la Bourse anticipent une tendance haussière du titre de GE, en dépit de l’incertitude sur la relance des activités dans les secteurs de l’aviation et de l’énergie.
