On y est ! Après quelques mois de paralysie, les entreprises ont commencé à reprendre du service. La crise sanitaire est toujours là, mais l’économie ne pouvait plus se permettre davantage de latence. Pour les employeurs, la levée du confinement est synonyme de restructuration : changement de modèle économique, de culture, mais peut-être aussi d’image.
Les entreprises ont redémarré leur activité, mais le coronavirus est toujours bel et bien présent. De ce fait, les risques sanitaires restent élevés et le respect des gestes barrières demeure impératif.
Tout le monde ne pourra donc pas reprendre son travail en même temps, distanciation sociale oblige. Avec moins de travailleurs, la productivité sera forcément en baisse, mais il s’agira d’un mal nécessaire. De la faculté des entreprises à s’adapter à cette nouvelle donne dépendra leur survie.
Toujours pour des raisons sanitaires, l’expérience du télétravail est appelée à se poursuivre, même après le confinement. Pour les raisons déjà citées, plus que jamais, le travail à domicile, s’il est possible, est hautement encouragé.
Dans la majorité des cas, les entreprises ont développé des partenariats avec des acteurs économiques étrangers. Pour l’approvisionnement en matières premières ou en équipements, bon nombre de compagnies européennes se fournissent en Asie, plus particulièrement en Chine.
Selon toute vraisemblance, les flux de marchandises entre les continents sont amenés à se raréfier ; du moins dans les mois, voire les années à venir. Pour éviter que le processus de production ne se retrouve à nouveau à l’arrêt, les entreprises auront tout intérêt à raccourcir autant que possible leurs circuits d’approvisionnement.
Important En plus d’être bénéfique pour l’environnement, le fait de s’approvisionner localement permettra aux entreprises d’aider les petits producteurs ainsi que les prestataires de services locaux.
Comme elles vont être amenées à emprunter des sommes importantes pour se relancer, les entreprises devront faire preuve d’intelligence et consentir à changer de modèle économique.
L’heure n’est plus à la production en masse. Les entreprises devront déterminer, de la manière la plus précise possible, l’importance de la demande et adapter leur production en conséquence. Le besoin en fond de roulement devra être déterminé de manière à ne produire que ce qui est nécessaire.
Important Raccourcir les cycles de production sera primordial. « Produire peu, mais produire bien » sera le mot d’ordre parce qu’une surproduction sera tout aussi préjudiciable qu’une pénurie. Les entreprises n’auront plus le luxe de gaspiller des ressources.
