Le lease-back peut être d’un grand secours pour les entreprises en difficulté financière en ces temps de crise

gestion financière

Le lease-back peut être d’un grand secours pour les entreprises en difficulté financière en ces temps de crise. C’est du moins, ce que s’accordent à dire certains experts qui voient en ce mécanisme une solution aux problèmes de liquidités avec lesquels, les différentes structures entrepreneuriales sont actuellement confrontées à cause de l’épidémie du coronavirus.

Besoin de trésorerie et bonne tenue de la situation financière pour éviter la faillite. Ce sont là les principales préoccupations des entreprises depuis que le coronavirus est entré sur le territoire français.

Des problèmes que le gouvernement s’est donné pour mission de résoudre en mettant sur pied une série de mesures destinées à les soutenir financièrement à travers le prêt garanti par l’État (PGE), l’assouplissement fiscal, le report de charges sociales et patronales ou encore la prise en charge du chômage partiel.

Soit autant de solutions qui ont déjà fait leurs preuves, mais dont la portée est limitée sur le court terme si l’on croit certains analystes qui pensent que pour mettre toutes les chances de leur côté, les professionnels se doivent d’exploiter d’autres pistes en portant un regard sur le lease-back.

La cession bail peut être une solution…

Pour certains experts, la cession bail ou lease-back se présente comme une solution aux problèmes de trésorerie des entreprises en ces temps de crise. Pour le dire, ces derniers s’appuient sur le fait que ce mécanisme financier affiche de nombreux avantages qui peuvent s’avérer d’un grand secours pour les structures en difficulté. Dans ce sens, l’on peut par exemple énumérer :

  •  La possibilité de générer des liquidités d’une façon immédiate ;
  •  L’avantage de bénéficier d’une exonération fiscale non négligeable puisque les loyers qui en sont liés sont des charges 100 % déductibles du résultat imposable.

S’ajoutant à cela, le lease-back permet à l’emprunteur de conserver la jouissance du bien cédé avec la possibilité d’en redevenir le propriétaire, grâce à un contrat de longue durée (5 à 7 ans) assortie d’une option de rachat.

Ainsi, il serait nécessaire de rappeler que ce dispositif consiste à vendre un ou plusieurs actifs immobiliers à un organisme financier spécialisé dans le crédit-bail dans le but d’obtenir de la liquidité dans les meilleurs délais et pour ensuite prendre le ou les biens en question en location.

…Mais pas pour toutes les entreprises

Vu sous ces angles, la cession bail peut être une solution pour les entreprises en quête immédiate de trésorerie, mais d’après les analystes, cette option ne peut être plausible pour toutes. Ce, en faisant valoir que :

Ce type de contrat est plus adapté aux structures financièrement saines et qui rencontrent des problèmes de liquidités.

Tout cela pour dire que le lease-back ne peut être conseillé aux structures entrepreneuriales faisant face à un besoin de trésorerie d’ordre structurel et qui dépendent totalement de la dette pour survivre en rajoutant que :

Utiliser ces liquidités dans le seul objectif de réduire l’endettement au bilan n’est que reporter les problèmes de trésorerie, voire les aggraver dans un avenir proche.

Aussi, ces spécialistes ont tenu à préciser que la souscription à ce service diminue les chances d’obtenir un prêt bancaire à l’avenir dans l’optique où les actifs immobiliers de l’emprunteur sont engagés dans le contrat de lease-back, alors qu’ils doivent servir de garanties auprès des banques. C’est d’ailleurs l’une des raisons incitant ces experts à dire que la meilleure façon d’utiliser la liquidité dégagée serait d’investir dans des projets susceptibles de générer rapidement des profits.

Retour au de page