Choc économique pour les compagnies françaises : les dettes se sont alourdies

activité en entreprise par des professionnels

Certaines mauvaises décisions des entreprises occidentales ont empiré à cause de la pandémie et elles en sont les principales victimes. Mais sur le long terme, presque « tout le monde » en pâtit, les salariés, les associés, les clients, les consommateurs, voire le pays dont l’économie s’y repose. L’֤État tente quand même de pallier tout cela et résoudre les problèmes économiques en tentant diverses approches.

La pandémie du coronavirus a mis l'économie au pied du mur. Pour la France en particulier, ces entreprises sont ses poumons du point de vue patrimonial. Or, ces dernières connaissent une mauvaise passe. Depuis la longue période d’inactivité causée par le confinement, la majorité d’entre elles ont été en panne. De fait, elles ont dû envoyer leurs employés au chômage partiel, et sont désertes depuis quelques mois.

Leurs chiffres d’affaires n’ont jamais été de ce fait aussi minces, induisant des pertes non négligeables tant pour les petites que les grandes entreprises. Une chose en entraînant une autre, les factures impayées s’accumulent de plus en plus. Les plus dévastées d’entre elles sont les entreprises les plus modestes, quelques-unes d’entre elles ont plus que besoin de trésorerie pour maintenir leur existence.

Le pic des factures non réglées

Selon une étude portant sur le pilotage de la trésorerie des entreprises en temps de crise, les factures non régularisées des entreprises auraient doublé. Une situation déplorable, qui s‘expliquerait par la pression concurrentielle, les a bousculés dans leurs investissements et recrutements. Mais la bombe du Coronavirus a gelé tous les comptes et les compagnies sont de plus en plus nombreuses à être dans l’incapacité de rémunérer leurs clients et leurs fournisseurs.

À titre d’indication, près d’un tiers des factures (3,5 sur 10) n’ont pas été réglées dans le délai de 10 jours imposé, au 10 avril dernier alors que les défauts de paiement étaient estimés à 1,9 sur 10 avant le 17 mars, date du début du confinement. En France, 82% ont même été restés impayés durant cette période si auparavant, le taux s’élevait à peine à 35,1%.

Une statistique qui n’est pas similaire dans tous les pays, à savoir l'Italie qui affiche 122% sur son tableau, mais en partant d’une base nettement moins élevée (28,7%). Quant au Royaume-Uni, la hausse est moins conséquente, avec seulement de 41%, fort heureusement, car leurs impayées étaient déjà de 43%.

Ces éclaircissements ont été fournis par le directeur des missions chez KMPG, Charles Durand. Mais ce n’est pas tout, il affirme également que les factures hebdomadaires payées ont chuté de 12%. En outre, cette crise aura remis à l’ordre les entreprises dans leur gestion, en dépit d’un allongement du délai de paiement. Ces problèmes ternissent la crédibilité des compagnies auprès de leurs associés.

Le gouvernement tente d'élucider le problème

En plus d'avoir décidé de prolonger l'échéance de paiement pour ne pas laisser filer le peu de décence de l’économie, il a établi un comité de crise. Sa véritable fonction est de palier les négligences des entreprises dans leur gestion en dénonçant toutes anormalités telles que :

  • L’invalidation de factures ;
  • Les retards d’émission de bons de commande ;
  • La vitalité des territoires où ces compagnies sont implantées, tous les emplois directs c'est-à-dire de leurs employés ou indirects avec les autres services.

À préciser que l'économie même du pays en dépend.

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