Face à la crise du coronavirus, Imerys prend ses dispositions

capture ecran du site Imerys

La crise sanitaire et économique engendrée par la pandémie du Covid-19 touche tous les secteurs de l’économie et les acteurs sont en train d’élaborer des mesures afin d’en limiter l’impact. Le plan d’austérité envisagé par Imerys concerne, entre autres, les dividendes. L’entreprise française songe à les revoir à la baisse afin de présenter un bilan à peu moins négatif.

Réaliser des économies, c’est vital !

Imerys, comme la majorité des entreprises de France et d’Europe, est désormais confrontée à l’arrêt des activités et se retrouve obligée d’observer les règles liées au confinement. Bien évidemment, cet arrêt aura un impact considérable sur sa trésorerie, même si l’entreprise assure disposer encore d’un coussin assez confortable.

Pour anticiper les difficultés d’après-crise, l’entreprise a décidé de minorer de 20 % la valeur de son dividende. Cette baisse était déjà dans les tablettes en février dernier, quand le coronavirus n’avait pas encore de grandes répercussions sur les activités de l’entreprise.

Important En ce temps-là, le conseil d’administration envisageait de faire passer la valeur d’une action à 2,15 euros. Mais la crise actuelle modifie grandement la donne et le conseil pense qu’il serait plus judicieux d’opérer une coupe supplémentaire et de la fixer à 1,72 euro.

Cette baisse de dividende entre dans le cadre d’un projet visant à réduire de manière conséquente les charges de l’entreprise. Cette année, l’entreprise espère économiser jusqu’à 130 millions d’euros. Pour parvenir à cet objectif, elle compte aussi limiter ses investissements, de manière à ne pas avoir un besoin en fonds de roulement trop important.

L’entreprise n’est pas en manque de liquidités

Pour rassurer ses actionnaires, Imerys souligne que les mesures d’austérité prises ne témoignent pas d’un manque de liquidités. Fin mars dernier, elle disposait d’une trésorerie confortable estimée à 1,8 milliard d’euros. Mais il apparait plus prudent de limiter les dépenses, tant que la durée de la crise reste inconnue.

De leur côté, les actionnaires sont dans l’attente du versement de leurs dividendes pour le premier trimestre. Deux options s’offrent à eux : recevoir les dividendes en numéraire ou bien s’en servir pour acquérir de nouvelles actions.

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