Une fintech propose d’effectuer le règlement fournisseur sur le principe des royalties

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Un nouveau mode de financement des entreprises vient s’ajouter aux solutions déjà existantes sur le marché. La fintech Royalti propose d’appliquer le principe des royalties aux modes de paiement fournisseur pour les petites structures. Le système offre la possibilité de différer le règlement des fournisseurs, et en contrepartie de lui reverser une partie du chiffre d’affaires.

Assainir la trésorerie à court terme

Cette solution permet aux start-ups et PME qui font face à une augmentation de leur besoin de trésorerie de maintenir leur équilibre financier. Elle vise à assainir la trésorerie de l’entreprise grâce au paiement différé des fournisseurs et des prestataires.

À la différence des facilités de paiement traditionnelles, la fintech s’appuie sur le principe des royalties, c’est-à-dire de versement de redevance calculé sur le chiffre d’affaires en contrepartie du droit d’usage ou d’exploitation d’un service, d’une marque ou d’une enseigne.

Le fondateur de la fintech explique que

« Ce mode de financement est très utilisé dans divers secteurs comme le divertissement, la pharmacie ou encore la franchise, et qu’il est tout à fait applicable dans l’univers des start-ups ».

Royalti souligne l’importance d’une bonne gestion de la trésorerie pour que les entreprises puissent faire face sereinement aux dépenses imprévues et à la rémunération de ses prestataires et collaborateurs.

La fintech prône ainsi un système gagnant-gagnant pour le fournisseur et le client :

Important Le premier partage ses bénéfices sans pour autant perdre le contrôle et la gestion de son entreprise, et le second réduit ses risques.

Une alternative aux pratiques traditionnelles d’acquisition de facteurs de production

Concrètement, la solution Royalti est accessible via une plateforme en ligne sur laquelle s’effectuent toutes les transactions : les négociations, les signatures de contrat et les opérations financières.

Les parties prenantes s’accordent librement sur le prix et le pourcentage des royalties. La plateforme se rémunère quant à elle en facturant à l’entreprise cliente des frais de dossier de 1 % à la conclusion du contrat, et en prélevant une commission de 8 % sur chaque règlement fournisseur.

Outre les effets bénéfiques sur la trésorerie à court terme de l’entreprise, cette solution offre aux start-ups une alternative innovante au recrutement et aux pratiques traditionnelles pour accéder aux compétences ou aux prestations, dont elles peuvent avoir besoin pour leur développement.

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