Un bilan semestriel satisfaisant pour la biotech Neovacs

capture ecran du site Neovacs

La biotech française Neovacs fait partie des groupes pharmaceutiques européens qui affichent actuellement une bonne santé financière. Apparemment, les multiples rachats, fusions et acquisitions opérés depuis quelques mois dans ce secteur n’ont point affecté la situation budgétaire de l’entreprise. Elle a su rester vigilante dans sa politique de gestion.

Les acquisitions de biotechs se multiplient

En 2018, le secteur pharmaceutique a vu la conclusion de plusieurs opérations de fusions et acquisitions.

Au total, le montant des transactions a atteint 200 milliards de dollars. Cette année encore, les rachats se multiplient. L’expert en oncologie Celgene est par exemple passé sous le giron du géant américain Bristol-Myers Squibb (BMS) pour la somme de 74 milliards de dollars. Cette fusion a notamment permis la naissance d’un leader mondial dans le traitement des cancers et des affections cardio-vasculaires.

Toujours en quête de produits innovants, les Big Pharma continuent d’avaler les biotechs.

Ainsi, le japonais Takeda a pris le contrôle de l’irlandais Shire, une opération valorisée à 81,7 milliards de dollars. Eli Lilly and Company a également décaissé 8 milliards de dollars pour acquérir Loxo Oncology. Quant à Tesaro, elle serait passée entre les mains de GSK.

Important Selon certains analystes, cet engouement pour la biotechnologie est lié au fait que près d’un médicament en développement clinique sur quatre est élaboré par des biotechs.

Neovacs confirme sa solidité financière

Pour sa part, la biotech française Neovacs a reçu des subventions d’exploitation de la part de Centurion Pharma et de l’ANR. Ces aides lui ont permis de réaliser 264 000 euros de produit d’exploitation.

Important En outre, sur le premier semestre 2019, la situation financière de l’entreprise a évolué positivement.

Par rapport à la même période un an plus tôt, la perte nette a chuté de 38 %, passant de -6,1 à -3,8 millions d’euros. Elle a investi 3,4 millions d’euros en recherche et développement, principalement dans la poursuite de la phase IIb du programme IFNalpha Kinoïde.

Prudente dans sa politique de gestion, la biotech a su stabiliser ses effectifs et ses frais administratifs. Elle a pu alors consolider sa trésorerie qui ressort à 3,5 millions d’euros à la fin du premier semestre contre 1,4 million à fin 2018.

L’entreprise dispose ainsi de liquidités suffisantes pour financer ses besoins de trésorerie et ses activités jusqu’à fin mars 2020.

De plus, grâce à l’accord « Ornane », sa capacité de financement est désormais estimée à 6,5 millions d’euros.

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