D’après les chiffres issus d’une enquête récente, plus de trois quarts des entreprises recourent au cash management pour optimiser la gestion de leur trésorerie. Néanmoins, seulement 16 % des dirigeants interrogés déclarent avoir réussi à développer un modèle de prévision de trésorerie en accord parfait avec leurs politiques financières. Pour les autres, la crédibilité des prévisions reste encore limitée et celles-ci nécessitent une amélioration.
Afin de prévenir les difficultés financières, toute entreprise doit veiller à diminuer les écarts entre les prévisions qu’elle fait et la trésorerie dont elle dispose. Pour un pilotage efficace,
« Il importe d’établir un modèle à court et à moyen terme pour optimiser le cash disponible et mieux orienter les choix stratégiques de l’entreprise ».
Une bonne gestion des créances clients, des stocks et des dettes fournisseurs est essentielle si les dirigeants souhaitent limiter les besoins en fonds de roulement. Pour la plupart des entreprises interrogées, plus de 75 % d’entre elles confient cette tâche à un cash manager. Dans les firmes avec un chiffre d’affaires dépassant les 500 millions d’euros, cet expert travaille de concert avec un trésorier.
Le directeur financier, le cash manager et le trésorier assurent ainsi l’élaboration et les mises à jour régulières des prévisions de trésorerie, autrement l’entreprise n’aura pas une vision juste et cohérente de ses encaissements et décaissements.
Important Si la culture cash est bel et bien développée dans la majorité des entreprises réalisant des chiffres d’affaires supérieurs à 100 millions d’euros, d’autres, dont le CA se situe entre 50 millions et 100 millions ont encore du mal à établir des prévisions de trésorerie.
Ces dernières, comptant pour 22 % des entreprises sondées, évoquent comme principaux freins à la mise en place d’un projet de cash management :
