En cessation de paiement, XL Airways attend la décision du tribunal

Avion en plein air

Le 23 septembre, XL Airways a été placée en redressement judiciaire et a décidé dans la foulée d’interrompre ses vols. Le tribunal de commerce de Bobigny, qui devait statuer sur le sort de la compagnie française le 2 octobre, a reporté sa décision de deux jours après la réception d’une offre de reprise déposée par Gérard Houa, qui s’était déjà proposé pour la reprise d’Aigle Azur, autre entreprise ayant interrompu ses opérations.

Report du délibéré du tribunal de Bobigny au 4 octobre

Important Le 30 septembre dernier, à peine un mois après Aigle Azur, la compagnie XL Airways a publié un communiqué informant ses passagers et clients de la suspension de ses vols le jour même en attendant que la justice statue sur son avenir.

Le tribunal de commerce de Bobigny devait en effet se prononcer sur une éventuelle liquidation du transporteur le mercredi 2 octobre. Toutefois, l’annonce d’une offre de reprise de dernière minute a contraint à un report du délibéré au vendredi 4 octobre. Et ce bien que Laurent Magnin, son PDG ait laissé entendre que

« L’offre de Gérard Houa, candidat malheureux au rachat d’Aigle Azur, ne comportait pas suffisamment de garanties ».

Important Le communiqué explique que la compagnie a échoué à trouver un investisseur pour poursuivre ses activités suivant le même modèle économique et déplore une « concurrence impitoyable » qui ne subit pas des contraintes aussi lourdes que XL Airways.

35 millions de fonds nécessaires pour éviter la liquidation judiciaire

Outre la compétition, la compagnie low cost a été affectée par l’envolée des prix du pétrole.

« Le patron a évoqué un besoin de trésorerie de 35 millions d’euros pour « repartir » ».

Si aucune issue à la crise n’est trouvée, environ 600 personnes perdront leur emploi.

Important Les passagers délaissés peuvent bénéficier d’un tarif spécial mis en place par différents transporteurs : Air Caraïbes, French Bee, Air Austral, Corsair, Level France, mais aussi Air France, qui avait pourtant refusé de reprendre les activités de XL Airways malgré un appel à l’aide de Laurent Magnin.

Ben Smith, son PDG, avait justifié sa décision par

« La nécessité de préserver une stabilité durement acquise en aidant des compagnies aux business model fragiles ».

Ben Smith

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