Plusieurs méthodes peuvent être adoptées en termes de valorisation d’une Startup

startup

L’évaluation d’une entreprise n’est jamais une opération facile étant donné qu’elle requiert une capacité de jonglerie de divers méthodes et outils. Jauger une jeune pousse relève, de ce fait, d’une vraie ingéniosité. Le fait est qu’une enseigne nouvellement lancée détient encore des parts d’ombre si bien que le valoriser nécessite un esprit aventureux et inventif.

La valorisation d’une jeune société, n’ayant pas encore fait ses preuves sur le marché, est sans conteste très difficile du fait des incertitudes qui l’entourent. Déjà que mener une telle opération sur une entreprise déjà en plein développement ne peut être une science exacte.

Les formules toutes faites en seront vite déjouées, d’où une nécessité de se réinventer durant tout l’exercice. Certes, il existe quelques méthodes déjà connues pour leur efficacité, entre autres le DCF, mais il comporte plusieurs limites. D’autres alternatives peuvent aussi être considérées, comme le concept des multiples et les options réelles, mais elles s’accompagnent également de certains inconvénients.

La plus éprouvée des méthodologies

Le DCF (discounted cash flows), littéralement flux de trésorerie actualisé en français, qui consiste à estimer la valeur inhérente aux flux financiers futurs et à les actualiser, a fait ses preuves dans l’évaluation de Startup. Cette méthode dépend de certains paramètres tels que le temps pendant lesquels les revenus seront générés, leur taille ainsi que leur prévisibilité.

La First Chicago method, qui affiche plusieurs similitudes au premier, mais avec des scénarios variés, peut être aussi déployée. Pour ce faire, trois schémas sont étudiés pour qu’on puisse connaître leurs résultats et seront actualisés à un taux réaliste.

Ensuite, une probabilité d’occurrence est affectée à chacun d’eux. Une fois la somme pondérée déterminée, la valeur de l’entreprise sera aussi connue.

À noter toutefois que les deux méthodes ont toutes des limites. Le DCF, par exemple, se repose sur le bien-fondé d’un plan d’affaires. Aussi, l’évaluateur devra s’assurer tout d’abord de la capacité d’accès de la Startup au capital, ou encore de l’identification du marché.

Puis, la connexité des investissements et du BFR avec la politique de l’enseigne entrent en ligne de compte. Le deuxième concept, quant à lui, est restreint à cause de son approche relevant du jugement humain.

D’autres méthodes méritent d’être considérées

La méthode des multiples est dédiée aux Startup cotées, car il consiste à les comparer avec leurs congénères. Les unités de mesure des profits ou des revenus vont, dans ce cas, servir à la confrontation des données afin de valoriser l’entreprise.

Si ce dispositif parait efficace, il regorge toutefois de contraintes étant donné que le comparé et les comparables n’ont pas forcément les mêmes évolutions et les mêmes besoins à un moment donné, à savoir :

  • Un taux de croissance du chiffre d’affaires ;
  • Une structure de capital ;
  • Une profitabilité ;
  • Un besoin en fond de roulement ;
  • Une exposition aux risques vis-à-vis du marché.

La méthode des options réelles s’avère alors la plus judicieuse, car elle est en adéquation avec la perpétuelle évolution des Startup. Elle est basée sur l’évaluation des options financières, d’où ressort un diagramme dont la variation dépend des projets de l’entreprise.

Et à chaque tournant (une tour de table par exemple), nécessite une prise de décision : le dirigeant peut accélérer, arrêter ou tout bonnement changer de projet. Reste à préciser que la valorisation globale est constituée par les mini-appréciations réalisées à travers les différents « points nodaux ».

Retour au de page