Le grand groupe, Marie Brizard Wine & Spirits, a une grande réputation dans le domaine. Maîtrisant parfaitement le processus de production de vins, il a su développer son activité au fil du temps. Plusieurs marques leaders sont issues de cette évolution marquante. Toutefois, le groupe a été à la peine au cours des deux dernières années.
Suite aux résultats consolidés du groupe, publiés par une entreprise d’audit, les actionnaires se doivent de redresser la barre. Pour des raisons, principalement, rattachées au politique de financement et d’exploitation de l’organisation, quelques baisses ont été retrouvées ici et là.
Ces chiffres, au vu et au su de tous, incitent les décisionnaires à revoir leur stratégie. Après quoi, de nouvelles démarches sont à mettre en œuvre. En outre, les actions déjà en cours pourront les aider à rectifier la situation. À préciser que toutes les filiales éparpillées dans beaucoup de pays auront la même finalité. Néanmoins, les résultats positifs ne seront pas pour bientôt.
Tous les indicateurs présents dans le résultat consolidé manifestent une baisse considérable. Allant du chiffre d’affaires (CA) net jusqu’au résultat net Part du groupe en passant par l’EBITDA, le bilan n’est pas très brillant. À noter que l’audit effectué porte sur l’ensemble de l’année 2017 et le premier semestre de l’année 2018.
Concernant le CA, il a montré une réduction de 0,9% par rapport à 2016, avec un montant de 423,3 milliards d’euros. À savoir que ces informations tiennent compte des évènements exceptionnels dont le groupe a rencontré. Tous les incidents de 2017 expliquent la régression de l’EBITDA qui est le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, soit 17,1 milliards d’euros en 2016 et -11,9 milliards d’euros l’année suivante. Quant au résultat opérationnel, il est de -72,7 milliards d’euros contre 15,4 milliards d’euros en 2016.
Pour tout le groupe, le résultat net est à hauteur de -67,3 milliards d’euros pour l’année étudiée alors qu’il a été de 6,8 milliards d’euros en 2016. En ce qui concerne les données correspondantes au 1er semestre 2018, elles ne sont pas mieux. Le CA a encore diminué de 7,6% depuis 30 juin 2017. Ainsi, cet indicateur a été de 205,6 milliards d’euros pour 2017 alors que celui de 2018 représente 190 milliards d’euros.
Lors du premier semestre 2018, les situations influentes ont été également légion. Ces dernières ont mené vers un EBITDA de -21,1 milliards d’euros contre -1,9 milliard d’euros pour la première période de 2017. Jusqu’au 30 juin 2018, le groupe a fait un résultat net de -35,6 milliards d’euros.
Dans le but de rehausser les résultats, de nouvelles stratégies doivent constituer un nouveau plan d’action. Selon les objectifs à atteindre, les actionnaires pourraient être amenés à revoir la gestion du besoin en fonds de roulement applicable pour une partie ou la totalité du groupe.
D’ailleurs, outre les éléments globaux, le cabinet chargé de l’audit a également apporté ses apports sur tous les Cluster. En premier lieu, la filiale représentée par l’Europe de l’Ouest, Moyen-Orient et Afrique, connue sous le nom de WEMEA, a témoigné une baisse de -3% avec un CA de 133,3 milliards d’euros en 2017. L’EBITDA de cet exercice représente un recul de -20,5% avec une valeur de 9,2 milliards d’euros.
Avec un CA de 76 milliards d’euros, l’autre Cluster situé en Europe Centrale et de l’Est (CEE) présente un retrait de -19,8%. Et son EBITDA s’élève à -7,6 milliards d’euros. Quant à l’année 2016, il a été de 9,6 milliards d’euros. L’Amérique a fait une diminution évaluée à -8,3% pour l’exercice 2017.
L’Asie Pacifique quant à lui présente un EBITDA invariable depuis 2016, soit -0,6 milliard d’euros. Ce cluster a fait une évolution à hauteur de 16,9% sur son CA. Les autres activités à part les plus marquantes se trouvaient sur la bonne voie, car elles se sont surpassées avec une augmentation de +11% contre l’année 2016.