Louis Dreyfus Company réajuste ses stratégies

capture ecran du site Louis Dreyfus Company

Louis Dreyfus Company (LDC), un grand groupe multinational se spécialisant dans le négoce, revoit, actuellement, la structure de son portefeuille d’activité. Souhaitant exceller dans les domaines les plus stratégiques, il compte liquider une partie de ses générateurs de revenus, dont la filiale œuvrant dans les produits laitiers. Les décisionnaires espèrent un effet positif de cette initiative. Par la suite, le nouveau propriétaire fera son entrée au fil de cette année.

Le géant international du trading des matières premières agricoles rend le verdict au sujet de sa branche axée dans les produits laitiers. Louis Dreyfus Company fait appel à des acheteurs pour cette filiale. Au courant de 2017, l’acteur a déjà procédé ainsi pour deux de domaines d’activités stratégiques (DAS), à savoir les engrais et les métaux.

Et cette action va se faire, non sans une stratégie bien fondée. D’une manière générale, le fait est que le domaine ne génère que très peu de revenus, poussant les actionnaires à agir ainsi. Sans compter qu’ils accaparent trop de place dans le portefeuille du groupe. En conséquence, ce domaine pénalise le plan financier de l’ensemble.

Compte tenu de ces facteurs, cette cession ne peut qu’améliorer les affaires de ce négoce.

Une sortie du secteur est prévue pour cette année

Outre les matières premières agricoles, LDC se trouve également dans d’autres activités, dont les produits laitiers. Toutefois, toutes les filiales ne se trouvent pas au même niveau dans le sens où certaines sont performantes tandis que d’autres sont à la traîne. Les poudres de lait, le lactose et le lactosérum forment la cinquième roue de la charrette.

En effet, ils ne génèrent que 1% des revenus globaux alors que le directeur financier du groupe, Federico Cerisoli se plaint tout de même de la taille importante de ce DAS dans le portefeuille de l’entreprise. De ce fait, il fait l’objet d’un poids mort qui demande d’être, soit relancé, soit liquidé.

De par sa place critique, cette partie de la production ne fait plus que puiser dans les revenus des autres domaines d’activités stratégiques afin de survivre. Et cela va au détriment du chiffre d’affaires de LDC.

La disparition des produits laitiers n’est pas une mauvaise chose

Le besoin en fond de roulement de LDC pâtit de la stagnation des produits laitiers. Ainsi, la meilleure solution est de s’en défaire. Pour cela, la société dispose de deux choix pour ce qui est de la manière d’y procéder. À Federico Cerisoli, le directeur financier, d’informer :

LDC évalue le meilleur moyen de sortir du secteur, soit via une liquidation ordonnée soit via une vente à des acheteurs potentiels - ces efforts se poursuivent.

Federico Cerisoli.

Ce qui est sûr c’est que les acheteurs potentiels vont pointer le bout de leur nez d’ici à mi-2019. Une fois la cession achevée, le groupe n’aura plus à ses actifs qu’une participation minoritaire au sein d’une usine de transformation laitière déjà implantée en Australie.

En sus, l’organisation se consacrera davantage sur les activités principales, dont les matières premières agricoles. Étant donné l’ampleur des ventes réalisées au niveau mondial, cette sortie du secteur n’a pas le moindre impact négatif. Au contraire, le fonds de roulement se verra plutôt s’épanouir une fois libérée de ce canard boiteux.

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