Le commerce d’habillement est entravé par la manifestation des gilets jaunes

magasin de vetement

Les commerçants qui ont eu la malchance de se trouver dans les zones d’intervention des gilets jaunes au cours de décembre dernier paient actuellement le prix fort. Leurs ventes ont considérablement diminué. Quelques produits en particulier ont beaucoup plus de trous à combler. Pour cela, les gérants se doivent de s’accrocher mordicus à une bonne stratégie financière.

En ce moment, le secteur textile est dans une mauvaise passe engendrée par une baisse importante des ventes. Pour cause, le mouvement des gilets jaunes empêche les vendeurs d’exercer leur métier en étant contraints de fermer temporairement la porte.

D’autant plus que décembre est la période la plus stratégique de toute l’année. Du moins, pour les ventes de vêtements. De surcroît, cet aléa touche davantage une partie de Paris alors que beaucoup de grands magasins s’y trouvent.

Parmi les boutiques touchées, la lingerie et les habits pour enfants ont connu le plus de perte. L’ensemble des victimes cherche maintenant à rectifier la situation. Pour ce faire, il n’y a qu’une seule issue. Il s’agit de veiller de près à la santé financière de la société.

Des pertes à différents niveaux

La Fédération d’Alliance du commerce rapporte les mauvaises nouvelles au sein de la filière textile. D’un point de vue global, une régression des ventes est évaluée à 4,3% à cause des initiatives des gilets jaunes. En effet, les autorités sont obligées de prendre les choses en main en mettant en place une zone de sécurité. Alors que celle-ci regorge de magasins, notamment, de vêtements.

En allant plus loin, la lingerie est touchée par une réduction du chiffre d’affaires à 8,5%. Elle est talonnée par la mode enfant qui manifeste une baisse de 6%. La chute est modérée pour les autres branches. Si les vêtements pour homme connaissent 3,9% de régression, ceux pour femme en sont à 2,1%.

Plus flagrant encore, les boutiques de renom situées au cœur de Paris ont réclamé une diminution s’élevant à 6,5%. Cela s’explique par la présence intensifiée de ces manifestants dans les environs au cours du mois de décembre dernier. De ce fait, les consommateurs sont réticents sans compter que des fermetures ont été remarquées par-ci par-là.

Les magasins espèrent redresser la situation

À l’heure qu’il est, tous ces acteurs souhaitent reprendre là où ils se sont arrêtés. Dans cette optique, leur besoin en trésorerie mérite d’être comblé au plus vite. Décembre étant le mois le plus fructueux de l’année, le manque situé à cette période est énorme.

Dans un premier temps, des mesures d’accompagnement s’imposent. Cela comprend inévitablement l’ajournement du règlement des dettes, notamment fiscales et sociales. Autrement, il est quasiment impossible de redresser la barre.

Certes, les offres promotionnelles à l’occasion de Noël ont mené à des ventes plus ou moins importantes. Mais, par malheur, ces réalisations ne font pas le poids face à la dégradation des résultats.

Par-dessus le marché, l’e-commerce est dans le même panier. En effet, la vente en ligne, qui est l’atout principal du commerce d’habillement, pâtit des actes des gilets jaunes. Alors que les acteurs ont mis leur espoir sur cette technique afin de compenser les lacunes.

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