L’exportation est l’aiguillon de la croissance des PME

projets internationaux

Les PME sont beaucoup plus vulnérables face à l’environnement auquel le marché est exposé. C’est d’autant plus le cas lorsque l’affaire s’étend à l’international. C’est la raison pour laquelle ces entreprises sont réticentes à l’idée de s’attaquer au reste du monde. Afin de triompher, celles-ci ont tout de même besoin d’un coup de pouce.

Le gouvernement a un rôle capital dans l’encouragement des petites et moyennes entreprises en vue du développement de leurs activités. Mais les autres grandes organisations sont également en mesure d’apporter leur aide. Pour le grand bonheur des jeunes pousses, plusieurs plans de supports sont déjà en place.

Mais encore faut-il que les cibles en connaissent l’existence. Outre la participation de l’extérieur, les chefs d’entreprise détiennent la plus grande part de contribution afin de sortir de l’ombre. Cependant, le dirigeant ne peut, à lui tout seul, gérer la complexité des affaires à l’international. Ainsi, le soutien participatif d’une équipe au top n’est pas de refus.

Sans ces initiatives, les petites sociétés seront toujours en retrait et passeront, ainsi, à côté des opportunités s’ouvrant au pays.

Les aides à l’export affluent

L’État, étant conscient du retard des PME face à l’externalisation de l’activité, propose différentes sortes de solutions qui peuvent se présenter comme des issues. À côté du gouvernement, les chambres consulaires et les diverses associations d’entrepreneurs ne restent pas les bras croisés.

Dans cette optique, Bpifrance a également son mot à dire qu’elle exprime à travers le projet intitulé Team France Export. Par-dessus le marché, cette même entreprise met en exergue sa volonté de rectifier la tendance par le biais de Fonds Build-up International. Ce plan vise à renforcer les stratégies d’acquisition d’entreprises en dehors du territoire.

Ce programme demande la participation des PME choisies. Ces dernières ont à verser l’équivalent ou plus du fonds afin d’entamer l’investissement. En addition à cela, la banque met à disposition diverses offres ordinaires qui peuvent servir de solution, notamment, de financement. Cependant, l’assurance prospection a le pas sur toutes ces formules.

Ensuite vient le « Prêt croissance internationale », qui est un projet consistant à octroyer 30 000 à 5 millions d’euros avec les meilleures conditions qui soient. Et ceci est talonné par le crédit export et l’assurance change. Pour la part de Bpifrance, sa gamme d’aides est agrémentée par les accélérateurs à module.

Par surcroît, le principe du volontariat international en entreprises (VIE) est une autre sorte de soutien. Celui-ci séduit particulièrement les entrepreneurs. Grâce à l’apport des jeunes engagés dans les limites du projet, les PME françaises ont l’opportunité de jauger la valeur du marché étudié sans que le fonds de caisse en pâtisse.

Les PME doivent mettre les mains dans le cambouis

Certes, une politique d’accompagnement des entreprises à l’export est mise en place par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Ce dispositif renforce l’introduction au sein du marché international. Et cela comprend également la réforme des financements qui épargnera, sans doute le besoin en trésorerie. Mais l’aide de l’État ne suffit pas.

L’entrée à l’international requiert une grande volonté de la part des entreprises elles-mêmes. Ces dernières l’ont compris si l’on en croit les chiffres publiés par le Baromètre export 2018 Euler Hermes. Il s’avère, effectivement, que 84% des entrepreneurs français sont enclins à exporter en 2018 contre 79% en 2016.

Une autre clé de réussite que les PME doivent comprendre, les divers réseaux à l’externe ont grand-chose à apporter. Une entreprise a même percé de par cette stratégie. Aurnaud Peltier, qui est le fondateur de celle-ci, explique :

La valeur ajoutée de ce type d'accompagnement provient du regard que les chefs d'entreprise posent sur le projet, le recul et le pragmatisme de leur vision. Sur place, les dirigeants présents nous fournissent aussi des informations précieuses qui nous font gagner du temps.

Aurnaud Peltier.

Mais ce n’est pas pour autant que les dirigeants sont sortis d’affaire. Prendre les choses en main d’une manière personnelle est de mise afin de réussir. L’essence du réseautage étant d’avoir un associé et non un conseiller.

Sans oublier que l’équipe déployée doit prendre en compte tous les facteurs clés. Entre autres, l’organisation juridique, la maîtrise de l’aspect culturel, la visibilité, la gestion des comptes de l’entreprise doivent être au top.

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