L’affacturage gagne en notoriété auprès des chefs d’entreprise

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Solution longtemps négligée ou ignorée, l’affacturage commence à gagner ses lettres de noblesse auprès des chefs d’entreprises. Au lieu de s’endetter ou de procéder à une ponction dans le capital, de nombreux dirigeants de société choisissent cette solution pour financer la croissance de leurs activités. En effet, la formule séduit par sa rapidité et sa souplesse.

Plusieurs avantages à la clé

Depuis quelques années, l’affacturage gagne en notoriété en tant que moyen de financement des investissements des entreprises.

Les créances peuvent désormais être intégrées dans un programme spécifique, permettant à la société de renflouer rapidement sa trésorerie.

Important Par rapport aux prêts professionnels et aux autres modes de financement du haut du bilan, l'affacturage présente l’avantage d’être plus compétitive en termes de coût. D’ailleurs, plus le besoin en fonds de roulement est élevé, plus cette solution est profitable.

Ce moyen de financement est également intéressant pour financer le développement à l’international de l’entreprise.

Cette dernière peut en effet bénéficier de l’expertise du factor en matière de recouvrement des créances, ou encore de sa maîtrise des normes juridiques et comptables spécifiques du pays d’implantation.

Démocratisation de l’affacturage

Ces dernières années, le succès de l’affacturage en tant que solution de financement a surpassé celui du découvert bancaire.

Selon la Banque de France

« Le total des encours pris en charge par les factors français a dépassé les 30 milliards d’euros en 2017 ».

Et la tendance va crescendo.

En effet, cette formule a de quoi séduire les entreprises de toutes tailles, surtout en période de croissance où le besoin en « cash » est particulièrement important.

Important L’affacturage permet par ailleurs un transfert des risques liés aux créances, pour ne citer que les paiements en retard et les clients insolvables.

Cette technique est approuvée par les commissaires aux comptes pour déconsolider le bas du bilan.

Les sociétés qui y ont recours ont aussi la possibilité de rendre l’opération « confidentielle », c’est-à-dire que ses clients ne seront pas mis au courant. Elles évitent ainsi de générer des impacts négatifs dans leurs relations avec ces derniers.

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