Oceasoft SA est en route vers un succès continuel

capture ecran du site Oceasoft

Oceasoft a fait face à quelques difficultés au cours des trois dernières années. D’une part, un déficit de trésorerie a sali son plan financier. D’autre part, les diverses dettes ont fait leur effet. En dépit de ces éléments, une croissance est tout de même notée au niveau du chiffre d’affaires annuel consolidé du groupe. Et cette évolution va certainement poursuivre sa route pour 2019.

D’après le bilan établi pour le compte d’Oceasoft, un accroissement de 6% a été relevé par rapport à 2018. Quelques activités en particulier ont boosté ce progrès. Ces dernières l’emportent sur les divers problèmes auxquels l’établissement est confronté.

Les limites judiciaires liées aux crédits d’impôt de recherche ont touché ce géant de la solution de surveillance High-tech. Ce qui lui vaut un retard pénalisant au niveau de sa trésorerie. Cependant, cette situation n’a pas suffi à saper le développement de l’entreprise, qu’elle a rattrapée au cours de l’année dernière.

Compte tenu des mesures prises pour améliorer davantage la politique financière, la progression n’est pas encore prête de s’arrêter. Et les résultats de ces actions se verront sûrement dans la foulée.

Les faits marquants de 2018

Les activités d’export ont été un levier pour la performance de cette entité. Celles-ci représentent, en effet, 56% du chiffre d’affaires (CA) total qui s’élève à 8,074 millions d’euros en 2018. Par rapport à 2017, l’entreprise a fait une progression de 6% qui aurait monté à 7% à défaut de la variation extrême du taux de change.

Oceasoft n’était pas insensible face aux lacunes de l’administration fiscale. Pour le compte de 2016 et 2017, l’organisme ici mentionné n’a reçu aucun versement par le Fisc. De ce fait, un déficit de trésorerie a fait l’objet d’un évènement marquant au cours de l’année dernière.

Le décalage de remboursement des crédits d’impôt recherche (CIR) devait être comblé fin 2018. Faute de clarification du droit à la perception du CIR, le groupe n’a pas eu d’autres choix que de se plier. En effet, un contrôle fiscal a retardé le versement d’un montant s’élevant à 650 000 euros au profit de la société.

De belles perspectives

Afin de supporter son besoin en fond de roulement, Oceasoft mise sur le partenariat financier. Ainsi, le groupe compte améliorer les conditions de remboursement de ses prêts à l’issue d’une négociation que les deux parties ont déjà commencée.

En sus, l’affacturage et l’encaissement anticipé ont comblé la caisse de l’entreprise. Les encours clients et les dettes fournisseurs mis à part, sa trésorerie était déjà à hauteur de 858 000 euros au 31 décembre dernier, et ce, malgré les retards engendrés par le Fisc.

À noter qu’il reste encore 1,331 millions d’euros de créances clients. À cela s’ajoutent les 941 000 euros à devoir aux fournisseurs.

En perspective, la concertation entre cette organisation et un autre acteur industriel doit mener à de nouvelles stratégies commerciales et capitalistiques.

Grâce à ces mesures, Oceasoft devrait poursuivre son envol, du moins pour cette année. D’autant que l’unité de production des capteurs intelligents et connectés a témoigné une croissance de 11% lors des 6 derniers mois de 2018.

Retour au de page