Pour Tarkett, l’année dernière a été une période plutôt mouvementée par rapport à la saison précédente. Pour diverses raisons, cette entreprise spécialisée dans la fabrication de revêtements de sols en vinyle ou linoléum, de parquets et de surfaces sportives a en effet connu des hauts et des bas. C’est ce qui ressort de son dernier bilan publié récemment.
En affichant une rentabilité à la baisse et un niveau d’endettement à la hausse, Tarkett peut prétendre que sa performance en 2018 n’a pas été très reluisante. Mais en regardant de près certains indicateurs comme le résultat net part du groupe (RNPG), la croissance organique ou encore le chiffre d’affaires, l’enseigne peut également se féliciter de sa prouesse.
Tout cela pour dire que cette période d’exercice n’a pas été de tout repos pour le groupe et diverses raisons en seraient la cause. Une situation qu’il espère rééquilibrer à partir de cette année grâce à certaines dispositions si l’on croit Fabrice Barthélemy, son président.
Dans un communiqué, Tarkett a récemment publié ses résultats bilanciels de l’année dernière. Et d’après les constats, cette période a été marquée par des sous-performances pour :
Mais il faut croire que la saison n’a pas été qu’une succession d’échec si l’on croit certains indicateurs qui ont affiché des résultats plutôt encourageants :
Aussi, il faut préciser que malgré ces déséquilibres, le chiffre d’affaires du groupe n’a pas été trop affecté. Pour preuve, il n’a enregistré qu’une légère dépréciation de 0,2% par rapport à la saison précédente pour s’établir à 2,84 milliards d’euros.
Pour Tarkett, il n’est plus question de se faire pénaliser par les différents facteurs que l’année dernière. En effet, sa performance a été principalement mise à mal par la hausse des coûts des matières premières et du transport, mais également par ses dépenses liées aux acquisitions de Lexmark en Amérique du Nord et de Grassman en Australie.
Et si elle a affiché des résultats positifs, c’est essentiellement, grâce à la dépréciation du dollar américain, de la couronne suédoise et du real brésilien face à l’euro en ce qui concerne le chiffre d’affaires. Quant à la croissance organique, elle a été portée par l’accroissement des volumes de production ainsi que l’augmentation du prix de vente en zone EMEA (Europe Middle East & Africa) et en Amérique du Nord.
Voilà pourquoi, l’enseigne tient à redresser la barre en 2019 en adoptant certaines mesures. Entre autres :