Le dernier observatoire de la performance des petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire publié par OpinionWay en novembre dernier pour la banque Palatine démontre l’optimisme des dirigeants de société quant à l’avenir, et ce, malgré les fortes appréhensions suscitées par les tensions internationales.
Ce sondage mené auprès de 300 entrepreneurs a permis de constater que les prévisions d’activité pour les 6 prochains mois sont positives pour 86 % d’entre eux.
Outre cela, les niveaux de confiance en l’économie française et en l’économie mondiale progressent avec respectivement 77 % (+ 3 points) et 65 % (+7 %).
Pour la fin d’année 2019, 44 % des dirigeants de PME et ETI enquêtés anticipent une croissance de leur chiffre d’affaires, contre 36 % qui prévoient une stabilisation et 11 % prévoyant une baisse.
En ce qui concerne l’investissement, 67 % d’entre eux estiment que la situation actuelle de leurs entreprises est propice aux investissements. Mais seulement 16 % envisagent de recruter de nouveaux salariés au cours des 6 prochains mois (80 % comptent maintenir leur effectif).
D’autre part, une étude réalisée par Rexecode a révélé que la trésorerie des PME reste actuellement à un niveau convenable : seules 27 % des entreprises déclarent avoir un BFR positif. Toutefois, les dirigeants s’attendent à une dégradation de leur trésorerie pour les prochains mois, qui sera la conséquence de la baisse des ressources causée par la transformation du CICE en allègement de charges.
Interrogés sur les éventuels impacts des évènements internationaux actuels, les dirigeants des PME et ETI affichent une sérénité.
Il faut néanmoins préciser que près d’un tiers d’entre eux craignent le Brexit (31 %) et les tensions commerciales entre l’Europe et les États-Unis (28 %).
Les élections municipales figurent aussi parmi les évènements les plus redoutés par ces professionnels (25 %). Selon eux, le renforcement des tensions commerciales internationales pourrait avoir des répercussions significatives sur leurs activités.
À noter que 47 % d’entre eux redoutent une intensification de ces crises.
