Des solutions concrètes pour raccourcir les délais de paiement

traitement des paiements par les finances euros

Les chefs d'entreprise réclament des mesures concrètes pour limiter les retards de paiement d'après le baromètre 2019 de l'ARC et de l'IFOP. Menée auprès de 500 dirigeants d'entreprise employant 50 personnes, cette enquête a révélé que 87 % d'entre eux souhaitent que les critères de notation des entreprises utilisés par les agences intègrent les pratiques en matière de retard de paiement. Par ailleurs, 66 % pensent que la dématérialisation des factures entre entreprises du secteur privé constitue une solution crédible.

Mise en place de mesures plus coercitives

En plus de la dématérialisation des factures, la publication des noms des entreprises réprimées pour retard de paiement sur les bases d'informations légales devait également contribuer à la réduction des délais de paiement.

Or, dans la pratique, la diffusion de ces noms sur le site de la DGCCRF ne semble pas convaincante. En effet, la liste est rarement consultée par les entreprises : 8 % seulement y jettent un coup d'œil avant d'ouvrir un compte client.

De son côté, l'affacturage ne se révèle pas non plus très efficace, estiment les dirigeants d'entreprise interrogés.

Important Cette solution coûte trop cher pour 82 % d’entre eux et seuls 16 % y recourent pour le recouvrement de leurs créances clients.

Il en est de même pour la formule inversée utilisée dans le secteur public : 69 % ne sont pas convaincus de la rentabilité de cette technique de financement complexe.

Le baromètre a également montré que

« Les PME respectent mieux les délais des paiements que les grandes structures selon les avis de 58 % des entrepreneurs ».

Toutefois, les retards peuvent aller jusqu'à 12,3 jours pour les transactions impliquant deux petites entreprises, contre 9,2 jours lorsque le débiteur est une grande firme, et le créancier une PME.

Préserver au mieux les relations commerciales

Malgré le souhait d'en finir avec la pratique des retards de paiement, les entreprises font de leur mieux pour préserver les relations commerciales avec les clients. Peu d'entre elles (22 %) avouent oser réclamer des frais de relance, notamment auprès des grands comptes.

Quoi qu’il en soit, grâce à la mise en œuvre de nouveaux dispositifs réglementaires, le retard de paiement moyen recule lentement, en particulier pour les PME : 10,9 jours (contre 14,1 il y a 7 ans).

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