Le plus grand parc éolien privé en Égypte a coûté 380 millions de dollars. Ce projet s’inscrit dans la politique énergétique du pays visant à donner une plus grande place aux énergies renouvelables. Il a été mené par Engie et ses partenaires de consortium. Le parc, localisé dans le golfe de Suez, plus précisément au nord-ouest de Ras Ghareb, dispose d’une capacité de 262,5 MW. L’électricité produite sera achetée par Egyptian Electricity Transmission Company. Le contrat de construction, possession et exploitation qui court sur 20 ans a d’ailleurs été conclu entre ce gestionnaire du réseau de transport d’électricité égyptien et la société de projet RAS Ghareb Wind Energy SAE.
Pour mettre en œuvre le projet, Engie et ses partenaires ont eu recours au financement sans recours. Les coûts de l’investissement ont été assumés par trois institutions financières, dont la JBIC (Japanese Bank for International Cooperation), la Sumitomo Mitsui Banking et la Société Générale.
Par ailleurs, le financement du besoin en fonds de roulement a été assuré par la CIB Egypte (Commercial International Bank), tandis que l’assurance-investissement et l’assurance-crédit à l’exportation ont été souscrites avec Nexi (Nippon Export and Investment Insurance).
Engie détient 40 % des actifs de la société Ras Ghareb Wind Energy SAE, Orascom Construction qui s’est chargée de la branche génie civil et électrique du projet possède 20 %, et 40 % appartiennent à Toyota Tsusho Corporation / Eurus Energy Holdings Corporation. Orascom Construction a reçu un prêt-relais en fonds propres de la part d’Attijariwafa Bank.
L’exploitation commerciale du parc éolien de Ras Ghareb a commencé en octobre 2019. À noter que les travaux ont été achevés six semaines avant la date prévue.
Après l’inauguration qui a eu lieu au début de ce mois de décembre, le consortium se prépare déjà à démarrer un autre projet. La construction d’un autre parc éolien de 500 MW à proximité du premier est en effet prévue.
