Oceasoft compte atteindre ses objectifs de rentabilité opérationnelle cette année

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Malgré un résultat brut d’exploitation négatif ces deux dernières années, les dirigeants d’Oceasoft affichent leur optimisme pour l’année 2019. En se référant à la croissance du CA en 2018 (+ 6 %), la société compte bien réaliser ses objectifs de rentabilité opérationnelle cette année. D’ailleurs, l’entreprise inclut dans sa liste de priorités la recherche de financement en vue d’accroître sa trésorerie.

Stratégie de sécurisation de la trésorerie à court et à moyen terme

Afin de pouvoir assurer le développement de son entreprise, le PDG D’Oceasoft, Laurent Rousseau, mise sur la sécurisation de ses besoins en trésorerie.

Le recours aux solutions de financement à court terme lui a permis de disposer de plus de fonds de roulement au cours du deuxième semestre 2018 et d’accroître ainsi son niveau de trésorerie.

En effet, grâce au bordereau Dailly et au factoring, la société a pu comptabiliser un solde net de trésorerie de 960 000 euros fin 2018.

En ce qui concerne le moyen terme, Oceasoft adopte une stratégie axée sur le partenariat. Mais celle-ci ne se limite toutefois pas à la recherche d’investisseurs. Ce spécialiste des solutions connectées destinées aux industriels envisage également de trouver d’autres sources de financement.

Pour l’heure, l’entreprise négocie avec un partenaire industriel. En attendant l’aboutissement des discussions, elle active le déploiement de ses nouvelles solutions sur le marché international. En effet, Oceasoft doit surtout sa croissance à l’exportation.

Situation de trésorerie fin 2018

Important Le décalage du remboursement des crédits d’impôt recherche de l’entreprise pour les années 2016 et 2017 a entraîné un déficit de trésorerie de 650 000 euros, dont 315 000 euros ayant fait l’objet d’un préfinancement bancaire.

Ce retard a été causé par l’opération de vérification comptable effectuée par l’administration fiscale en décembre 2018.

Sa situation de trésorerie n’est pas pour autant affectée par cet écart, car elle a pu néanmoins disposer d’une trésorerie de 858 000 euros fin 2018.

Pour 2019, Oceasoft s’attend à la poursuite du rebond de son activité observé durant le deuxième semestre de l’année dernière, même si en France où elle réalise plus de 40 % de son CA, la croissance reste faible (près de 1 %).

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