Le verrier Arc doit se moderniser ou mettre la clé sous la porte

des verres de vin

Les temps sont durs pour le leader mondial des arts de la table. Malgré un chiffre d’affaires en hausse, le verrier Arc ne parvient pas à dégager de bénéfices. L’une des solutions qui lui permettra de s’en sortir sans trop de casse consiste à moderniser son site à Arques dans le Pas-de-Calais. Mais la question qui se pose est : où trouver les 120 millions d’euros nécessaires à cette rénovation ?

Une bonne santé en trompe-l’œil

Le verrier Arc avait réussi à accroître son chiffre d’affaires de près de 20 % ces quatre dernières années. De plus, son statut de N° 1 dans le domaine des objets de l’art de la table n’a jamais été contesté.

Difficile alors d’imaginer que ce mastodonte de l’industrie française se trouve sur le point de mettre la clé sous la porte.

Mais à y regarder de plus près, les problèmes financiers du verrier ne datent pas d’hier.

Important En 2015, il était déjà question d’une éventuelle banqueroute, évitée de justesse grâce à l’effacement de 350 millions d’euros de dettes.

Mais cette fois, le besoin de trésorerie est encore plus urgent. Sans une mesure rapide et pérenne, il risque de devoir fermer.

L’axe de développement est bien identifié

Cependant, le problème ainsi que la solution pour le résoudre ont clairement été identifiés.

Outre la dette colossale de plus de 400 millions d’euros, le site d’Arques où est concentrée la majeure partie de l’activité du verrier est obsolète. Il nécessite ainsi une modernisation, et le plus tôt sera le mieux.

La somme nécessaire au financement des travaux a également été déterminée. Le verrier doit réussir à trouver environ 120 millions d’euros et mettre en place des mesures pour réduire ses charges.

Pour ce faire, quelques mesures d’austérité seront appliquées. Et il espère également que les actionnaires se montreront généreux et accepteront d’investir encore plus.

Le site du Pas-de-Calais emploie quelque 5 500 salariés. L’État et quelques collectivités locales ont proposé de participer à la levée de fonds, mais le verrier semble pour l’instant vouloir régler ce problème épineux en interne. D’ailleurs, une réunion avec les différents syndicats a déjà eu lieu le 31 janvier dernier.

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