Un avenir prometteur se profile à l’horizon pour l’entrepreneuriat français

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Pataugeant dans le rouge depuis près de quinze ans, l’entrepreneuriat français va enfin commencer à émerger. C’est du moins, ce qu’affirment les résultats de l’enquête initialisée par EY à l’occasion de son édition 2018 du prix de l’Entrepreneur de l’année. Tout semble indiquer que les conditions sont favorables pour permettre aux investisseurs de développer leurs activités.

La croissance des entreprises françaises a toujours été un sujet d’étude pertinent pour les experts du domaine. C’est d’ailleurs le thème abordé par le cabinet de conseil et d’audit EY. Et d’après les constats, l’entrepreneuriat est en train de prendre une tournure positive pour différentes raisons.

L’optimisme des entrepreneurs y serait pour beaucoup si l’on tient compte des ambitions de ces derniers qui ne rêvent que de partir à la conquête du marché international et de s’accommoder à la transformation digitale.

Des volontés qui sont également boostées par des contextes favorables notamment en ce qui concerne les sources de financement des projets.

Les entrepreneurs sont optimistes

Effectué auprès de 2 766 cadres dirigeants de petites et moyennes entreprises ainsi que des structures intermédiaires, le sondage d’EY a permis de constater que les entrepreneurs sont relativement confiants cette année quant au développement de leurs activités. D’après Guillaume Cornu, l’initiateur de cette étude, un dispositif mis en place par le gouvernement y serait pour beaucoup :

La loi Pacte, conçue très concrètement avec des dirigeants d’entreprises, répond à leurs demandes et peut largement contribuer à instaurer cette confiance.

Cette volonté se reflète dans la mise en place d’un nouveau système d’exploitation basé sur la digitalisation des services et des outils. Un mécanisme plus efficace, plus collaboratif et transversal.

D’ailleurs, il se trouve que la majorité d’entre eux sont prêts à s’y lancer avec un taux élevé à 87% si en 2017, 75% n’en étaient même pas convaincus.

La conquête du marché international aussi est une lueur d’espoir puisqu’un tiers des sondés se sont déclarés favorables à l’idée en soutenant qu’il s’agit même d’un tournant stratégique à ne pas manquer. Après tout, ils sont largement motivés par une éventuelle croissance de leur chiffre d’affaires qui pourrait atteindre la barre des 6% d’ici quelques mois.

Les sources de financement comme levier

Si les entrepreneurs sont actuellement aussi enthousiastes, c’est parce qu’ils peuvent compter sur différentes sources de financement. Selon Guillaume Cornu, ils se sont rendu compte de l’importance de ce levier. À ce dernier d’expliquer :

L’argent est le nerf de la guerre pour que nos PME deviennent les ETI dont nous avons plus que jamais besoin, qu’elles exportent et passent sereinement à l’ère du numérique. Aujourd’hui, elles n’ont plus le choix.

En effet, le besoin en trésorerie est encore à un point culminant pour les entreprises. Mais le plus encourageant, c’est qu’elles ne sont pas réticentes à l’idée de recourir à une offre de crédit ou à ouvrir leur capital pour combler le vide. Puis, il faut croire que ce ne sont pas les options qui manquent avec les :

  • Les opérations d’introduction en Bourse ;
  • Les levées obligataires cotées ;
  • Les augmentations de capital.

Autant de moyens qui ont permis à près de 400 ETI et PME de lever un montant évalué à 9 milliards d’euros, et à plus de 2 000 structures à obtenir 14 milliards de fonds d’investissement, rien que pour la saison 2017.

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