Une gestion efficace des créances est désormais un enjeu majeur pour les entreprises en quête de liquidités. En France, le développement de ce secteur s’est accéléré depuis l’année dernière, en parallèle avec la reprise économique. Les problèmes de trésorerie en général, ainsi que l’évolution technologique soutiennent cette belle progression, qui se poursuivra sans doute en 2019.
Les sociétés françaises de gestion de créances connaissent un succès grandissant auprès des entreprises. Le marché affiche une excellente santé depuis 2017, avec un bond de plus de +7 % au troisième trimestre, et de +13 % au dernier trimestre.
Au premier semestre 2018, la progression avoisine les +10 %, et devrait se maintenir au même niveau en 2019.
La croissance du marché de l’affacturage n’est pas un phénomène qui se limite à l’Hexagone. En Europe, le secteur a connu une croissance de +17 % sur un an, et près de 12 % au niveau mondial.
Le volume d’affaires total des spécialistes français de la gestion et du recouvrement de créances s'établissait à 153 millions d’euros au premier semestre.
Au premier trimestre, le marché a réalisé un chiffre d’affaires de près de 29 milliards d’euros en Europe, et plus de 40 milliards d’euros dans le monde.
Important Cette progression soutenue s’explique en grande partie par la reprise économique de 2017, qui s’est accompagnée d’un fort besoin en liquidités chez les entreprises.
Ces dernières doivent faire face à des besoins plus appuyés qui impliquent :
De ce fait, la gestion des créances représente une importante source de financement, à hauteur de 30 milliards d’encours selon les dernières publications de la Banque de France à ce sujet.
D’autre part, les entreprises qui s’essoufflent au bout de plusieurs crises ont également besoin de solutions de financement adéquates. La reprise économique épuise souvent ces sociétés, qui se tournent alors vers l’affacturage.
Les progrès technologiques touchant le domaine des financements contribuent en outre à l’essor des solutions de gestion des créances. Les Fintechs, mais aussi les entreprises classiques dotées d’une longue expertise, participent massivement à l’évolution du secteur.
